Quartier Castanet à Nîmes
Ici, 6 000 habitants profitent d’un cadre privilégié au cœur de la nature et proche d’une zone commerciale dynamique.
Pourquoi Castanet ?
Monsieur Castanet (1815-1870) s’est marié en 1840. À sa mort, sa veuve ouvre le restaurant Castanet, en hommage à son mari. Le couple Bonfils récupère l’affaire en 1888 et garde le nom originel de l’établissement. En 1924, le gardois Gaston Doumergue, fraîchement élu Président de la République, y déjeune lors d’une visite à Nîmes. Jusqu’au début des années 1950, c’est devant ce bâtiment que se situe le terminus de la ligne 4 du tramway. Le dimanche, les plus aisés dégustent leur repas dans ce restaurant. Plus tard, le quartier prend même le nom du premier propriétaire. L’établissement, qui a prospéré pendant près de 80 ans, est finalement racheté par la Ville en 1954, qui en fait une école. Le bâtiment, récemment rénové, est encore visible sur la Route de Sauve, au n° 98.
Des noms d’oiseaux
Le quartier de Castanet présente la spécificité que ses rues sont nommées, pour la grande majorité, avec des noms d’oiseaux. Comme la rue des Goélands, vous retrouvez les rues des Pélicans, Pluviers, Cormorans, Cygnes, Cols verts, Mouettes, Palombes, Flamants roses ou encore Albatros. Toute une volière !
RENÉ VERA
L’octogénaire est président du comité de quartier Castanet depuis 23 ans. Créé il y a plus de 70 ans, ce comité est l’un des plus anciens et l’un des plus importants de la ville avec ses 300 adhérents. Au-delà de son rôle d’intermédiaire entre les habitants et la Ville, l’association propose des festivités tous les mois (loto, vide-greniers, fête de quartier, abrivado…), la plupart dans la Maison de quartier Michel-Pierre (du nom de l’ancien administrateur et secrétaire du comité). « C’est un très beau quartier, plein de vie et bien desservi, fait valoir René Vera. On y vit bien, et de plus en plus de jeunes viennent s’y installer. L’urbanisation a permis l’ouverture de nombreux commerces et cabinets médicaux, qui sont très appréciés des habitants, mais l’esprit des mazetiers subsiste puisque la nature y est encore assez présente. »
pdtcomite.castanet@gmail.com
BENJAMIN DARSONVAL
Ce diffuseur de presse de 42 ans est originaire d’Auxerre. Benjamin Darsonval a repris la Presse du Castanet il y a 15 ans, une entreprise historique qui existe depuis les années 1970 : « Les habitants sont attachés à tous ces commerces de proximité, on a une clientèle fidèle. Nous avons une zone commerciale très dynamique avec une offre variée. » Le Nîmois d’adoption est tombé amoureux de Castanet et de son ambiance. « C’est un quartier tranquille avec beaucoup d’anciens et de familles. Parfois on a l’impression d’être dans un village dans la ville. »Presse du Castanet
WILLIAM SABATIER
Cet ancien maçon est installé à Castanet depuis 1956. Véritable mémoire du quartier, il l’a connu à l’époque des mazetiers. Au fil des décennies, William Sabatier a vu ce morceau de garrigue se transformer : « Avec mes parents, nous venions ici tous les week-ends puis on s’y est installé dans les années 1960, nous n’avions pas encore l’eau courante. Petit, j’ai été à l’école de Castanet, qui existe encore aujourd’hui. On ne se rendait pas compte du bonheur que c’était d’avoir la garrigue comme terrain de jeu. » Nostalgique et soucieux de transmettre l’histoire de Castanet aux jeunes générations, William récolte des photos et des archives pour cela. Il les expose régulièrement à la Maison de quartier.
RENÉ VERA
L’octogénaire est président du comité de quartier Castanet depuis 23 ans. Créé il y a plus de 70 ans, ce comité est l’un des plus anciens et l’un des plus importants de la ville avec ses 300 adhérents. Au-delà de son rôle d’intermédiaire entre les habitants et la Ville, l’association propose des festivités tous les mois (loto, vide-greniers, fête de quartier, abrivado…), la plupart dans la Maison de quartier Michel-Pierre (du nom de l’ancien administrateur et secrétaire du comité). « C’est un très beau quartier, plein de vie et bien desservi, fait valoir René Vera. On y vit bien, et de plus en plus de jeunes viennent s’y installer. L’urbanisation a permis l’ouverture de nombreux commerces et cabinets médicaux, qui sont très appréciés des habitants, mais l’esprit des mazetiers subsiste puisque la nature y est encore assez présente. »
pdtcomite.castanet@gmail.com
BENJAMIN DARSONVAL
Ce diffuseur de presse de 42 ans est originaire d’Auxerre. Benjamin Darsonval a repris la Presse du Castanet il y a 15 ans, une entreprise historique qui existe depuis les années 1970 : « Les habitants sont attachés à tous ces commerces de proximité, on a une clientèle fidèle. Nous avons une zone commerciale très dynamique avec une offre variée. » Le Nîmois d’adoption est tombé amoureux de Castanet et de son ambiance. « C’est un quartier tranquille avec beaucoup d’anciens et de familles. Parfois on a l’impression d’être dans un village dans la ville. »Presse du Castanet
WILLIAM SABATIER
Cet ancien maçon est installé à Castanet depuis 1956. Véritable mémoire du quartier, il l’a connu à l’époque des mazetiers. Au fil des décennies, William Sabatier a vu ce morceau de garrigue se transformer : « Avec mes parents, nous venions ici tous les week-ends puis on s’y est installé dans les années 1960, nous n’avions pas encore l’eau courante. Petit, j’ai été à l’école de Castanet, qui existe encore aujourd’hui. On ne se rendait pas compte du bonheur que c’était d’avoir la garrigue comme terrain de jeu. » Nostalgique et soucieux de transmettre l’histoire de Castanet aux jeunes générations, William récolte des photos et des archives pour cela. Il les expose régulièrement à la Maison de quartier.