Gaël Monfils : « Jouer dans les arènes de Nîmes, cela va être exceptionnel ! »

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Publié le 09 mars 2025Podcast

Par Yann Benoit


Le cador du tennis français sera l’une des têtes d’affiche du Bastide Médical UTS Nîmes dans les arènes, les 4 et 5 avril prochains. Rencontre. 

bio express

38 ans, originaire de Paris
21 ans de carrière en professionnel
13 titres ATP dont 3 ATP 500
22 finales disputées dont 3 en Masters 1000
2 demi-finales de Grand Chelem
2 finales de Coupe Davis

Vous venez de briller à l’Open d’Australie, en éliminant notamment Fritz, le numéro 4 mondial. À 38 ans, comment entretenez-vous la forme et l’envie ?

En Australie, les matchs que j’ai gagnés avant m’ont donné de la confiance et m’ont permis de faire une belle prestation le jour J. Ce parcours, c’est un mélange de beaucoup de travail, de confiance et de réussite. J’essaie vraiment de vivre le moment présent. Tant que je me sens bien, que j’arrive à jouer un bon tennis, la question de la retraite n’est pas d’actualité... Même si cela va arriver bien assez vite.

Vous êtes un joueur spectaculaire, du genre show man. Vous avez remporté l’UTS à New York en 2024 : comment vous sentez-vous dans ce format ?

J’aime beaucoup ça ! Jouer avec de la musique, la participation du public au match, le comptage des points  : tout cela réuni fait que l’UTS est toujours un événement incroyable. C’est un format différent, qui demande une autre concentration, mais cela me correspond. D’autant qu’on y joue dans des lieux superbes, avec énormément d’ambiance. En coulisses, il y a aussi davantage de partage avec les autres joueurs, c’est un peu plus intimiste puisque nous sommes seulement huit participants. L’UTS, c’est à chaque fois de beaux moments.

« Gagner à Nîmes ? Je sais que c’est à ma portée. »

Est-ce que vous voyez le Bastide Médical UTS Nîmes comme une bonne préparation pour les rendez-vous à venir ?

En effet, ce rendez-vous rentre complètement dans la préparation de la saison sur terre battue, avant Monte-Carlo et Roland-Garros. En sachant que la mienne a été un peu compliquée l’an dernier, donc je vais essayer surtout de prendre du plaisir et de me sentir bien. Mais c’est aussi une bonne compétition en elle-même : pourquoi ne pas également essayer de gagner à Nîmes ? Je sais que c’est à ma portée.

Comment abordez-vous le fait de jouer dans les arènes, un site qui a 2000 ans d’Histoire ?

C’est extraordinaire  ! J’ai eu la chance de participer à un tournoi de poker dans les arènes de Nîmes il y a quelques années, c’est un souvenir incroyable. Maintenant, de pouvoir jouer au tennis dans ces arènes, cela va être juste exceptionnel. Ceux qui vont vivre cette expérience, joueurs comme spectateurs, sont des privilégiés

Le dernier match de tennis date de 1999 : c’était la coupe Davis, avec la bande de Pioline sous la houlette du capitaine Forget. En avez-vous eu écho ? 

Pour ne rien vous cacher, le match en lui-même, je ne m’en souviens pas trop. Mais oui, on nous en a parlé : lorsque, plus jeune, j’ai fait mes débuts en Coupe Davis, on nous a plusieurs fois raconté cette belle ambiance dans les arènes de Nîmes.

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