(Vidéo) Le quartier Hoche-Université de Nîmes vu du ciel

L’ancienne chapelle du site universitaire de Hoche a retrouvé sa splendeur avec la pose réussie de son imposant dôme le lundi 3 mars. Cette réhabilitation emblématique, soutenue par la Ville de Nîmes, illustre la transformation en profondeur de ce campus ancré dans l’écoquartier Hoche.

Véritable point d’orgue du projet Hoche 2, la chapelle du XIXe siècle voit son architecture sublimée par un dôme contemporain de 183 m². Livré en deux parties et installé avec minutie, il allie respect du patrimoine et modernité. "Depuis toujours, la Ville de Nîmes accompagne l’Université dans son développement. L’installation du dôme parachève l’aménagement de ce nouveau quartier, conjuguant histoire et innovation", avait souligné Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes lors de la pose du dôme.

Hoche 2, ce sont 2 500 m² de réhabilitation qui voient le jour, auxquels s’ajoutent les 220 m² de la chapelle, destinée à devenir un lieu d’expositions et de conférences. L’architecte Jean-Luc Auriol du cabinet Traverses précise : "Notre objectif est de créer un espace moderne pour les étudiants tout en préservant l’âme du lieu et son histoire hospitalière."

L’achèvement de cette dernière tranche est prévu pour l’automne 2025, permettant l’accueil des étudiants en sciences dès la rentrée 2026. En parallèle, la libération du site universitaire des Carmes ouvrira la voie à la création du nouveau Conservatoire de musique d’ici 2029, enrichissant encore l’offre culturelle et éducative de la ville.

Projet phare de la Ville de Nîmes, le quartier Hoche Université est donc en complète mutation. La création de cet écoquartier s’articule autour d’enjeux environnementaux, économiques et sociaux. Il contribue à améliorer la qualité de vie de ses habitants tout en répondant aux enjeux majeurs de demain : gérer la croissance urbaine tout en respectant nos paysages et nos ressources.

Ses objectifs : 

• Reconstruire la ville sur elle-même : reconvertir des friches hospitalières, militaires et ferroviaires sur 20 hectares à l’est du cœur de ville, sans consommer d’espace naturel ou agricole.
• Intégrer de manière innovante la problématique inondation : recréer le cours naturel des cadereaux, restituer 20% de perméabilité des sols en redonnant de l’espace à la nature, créer des bassins pour assurer l’écoulement des eaux durant les orages, aménagés en espaces verts et offrant des places de stationnement.
• Aménager le cadre de vie : autour du campus universitaire, la construction durable de 1 500 logements dont 25% de logements sociaux et étudiants, mais aussi des bureaux et commerces, favoriseront la mixité des populations et des usages.
• Un quartier hyper accessible : ce nouveau quartier en centre-ville bénéficiera d’un accès routier réaménagé dans le prolongement du boulevard Talabot qui permettra, comme pour les allées Jaurès à l’ouest du cœur de ville, le lien avec les quartiers avoisinants. Des modes de déplacement doux (marche à pied, vélo) ont été pensés pour faciliter l’accès vers le cœur de ville.
  Une interconnexion au réseau de transports collectifs de l’agglomération avec le projet d’extension de la ligne T1 du réseau Tango+ ainsi que la création de la ligne T2 et au réseau de transport régional ferroviaire, avec la création d’une halte TER faciliteront les déplacements.
• Préserver le patrimoine historique : transformer un ancien hospice du XIXe siècle en université et maintenir le patrimoine arboré remarquable dans les espaces publics.