Le 25 octobre, la Ville se voit attribuer la marque « végétal local ». Une distinction de l’Office français de la biodiversité (OFB) qui salue les acteurs de la préservation du végétal sauvage.
Lancée en 2015, la marque « végétal local« , propriété de l’Office français de la biodiversité (OFB), est l’outil de traçabilité des végétaux sauvages et locaux en France. Cette marque vise à valoriser la collecte, la multiplication et la distribution de graines et plants issus de collecte en milieu naturel pour une utilisation dans les régions d’origine de ce matériel.
Après un audit de terrain et un examen approfondi de sa candidature, la Ville de Nîmes intègre le 25 octobre la liste des bénéficiaires de cette marque. Une attribution qui récompense deux ans de travail des services biodiversités et espaces naturels inscrits dans la démarche « Territoire Engagée pour la Nature 2021-2023 ». Une démarche visant notamment une amélioration des des pratiques agricoles et horticoles de la ville.
Quel a été le travail réalisé ? Des agents de la Ville ont collecté des végétaux typiques de notre région (laurier-tin, chêne vert, arbousier, thym, ciste de Montpellier par exemple) sous forme de graines notamment au Clos Gaillard, aux Terres de Rouvière ou au domaine d’Escattes. Des prélèvements précis et contrôlés qui n’appauvrissent évidemment pas ces sites naturels nîmois. Ces végétaux ont été ensuite mis en culture au centre horticole de la Ville et serviront ensuite à la conservation et ou à la restauration de la biodiversité dans des espaces verts publics ou seront utilisés dans des futurs projets d’aménagement.
« Nous sommes heureux d’intégrer cette marque qui valorise notre engagement pour la préservation de la biodiversité et notre travail de production de végétaux locaux adaptés à notre région »
Chantal May
Adjointe déléguée à la Végétalisation, aux parcs et jardins et aux jardins partagés
Utiliser des végétaux d’origine locale permet en effet de préserver la fonctionnalité des milieux naturels. Le cahier des charges de la marque « végétal local », rédigé avec l’appui d’écologues et d’agronomes, vise ainsi la conservation de la diversité végétale et animale endémique d’un territoire.
