L’inscription de la Maison Carrée à l’Unesco, les 30 ans de Carré d’Art ou encore plus d’un million de personnes pour la Feria de Pentecôte… Vivre Nîmes dresse le bilan de l’année écoulée.
Avec une programmation culturelle riche et variée, un patrimoine historique célébré et des inaugurations en tout genre, l’année 2023 a été très dense. Vivre Nîmes vous a sélectionné les grands moments qui ont marqué l’année.
1 – La Maison Carrée au Patrimoine mondial
C’est une reconnaissance pour le travail de la Ville de Nîmes mais aussi, et avant tout, pour la valeur universelle exceptionnelle du temple romain édifié il y a plus de 2 000 ans. Le 18 septembre, la 45e session du Comité du patrimoine mondial de l’Unesco, réunie à Riyad en Arabie Saoudite, inscrit la Maison Carrée sur la liste du patrimoine mondial. Une inscription célébrée le vendredi 29 septembre par une grande fête populaire au pied du monument et qui a rassemblé plus de 3000 Nîmois.
Revivez ce moment historique avec nos vidéos dédiées à la Maison Carrée :
2- Les 30 ans de Carré d’Art
Avec de nombreuses expositions partout en ville notamment dédiées à l’art contemporain, la Ville a célébré les 30 ans de son Beaubourg nîmois : Carré d’Art. La médiathèque signée par l’architecte Norman Foster a été en effet inaugurée le 9 mai 1993.
30 ans après, le 9 mai 2023 une fête est donnée dans le hall de Carré d’Art pour célébrer cet anniversaire, rassemblant plusieurs centaines de Nîmois. Un prélude à la Contemporaine de Nîmes, nouvelle triennale de création contemporaine, dont la première édition est prévue du 5 avril au 23 juin 2024
Retrouvez notre série de vidéos sur Carré d’Art et notre visite de l’architecture de la bibliothèque.
3- Des rues rénovées et embellies
Piétonnisé il y a 40 ans, le secteur de la rue Fresque n’avait pas connu de révision complète de ses installations depuis. C’est chose faite. Les nouvelles rue Fresque et la rue Louis-Raoul, inaugurées le 7 janvier, ont été remodelées en profondeur, du sous-sol au pavé.
Des travaux dans le cadre d’un programme de requalification de l’Ecusson porté par la Ville de Nîmes avec l’aide de l’Agglomération qui ont permis de remettre à neuf réseaux et dallage en surface. 1,35 M € auront été investis par les deux collectivités dont 550 000 € par la Ville.
Dans la foulée des nouvelles rues Fresque et Raoul, les rues de l’Etoile, Maubet et Thoumayne connaissent depuis mi-octobre un programme identique de rénovation avec reprise de tous les réseaux souterrains et réfection de surface.
Redécouvrez notre podcast dédié à la rue Fresque :
Autre rue emblématique de Nîmes qui a été totalement repensée : la rue Auguste. Un revêtement en pierre naturelle, une rue en partie piétonne avec un seul niveau de façade à façade pour une perspective remarquable sur le site exceptionnel de la Maison Carrée.
Les travaux d’embellissement de la rue Auguste, et des rues adjacentes (rues des Flottes et Claude Brousson) ont été inaugurés en juin.
Découvrez notre vidéo « vue du ciel » dédiée à la rue Auguste.
4- Première pierre du Palais des Congrès
Le Maire Jean-Paul Fournier a posé le 21 octobre la première pierre du futur Palais des Congrès, équipement clé pour le développement économique de Nîmes.
Après l’avenue Jean-Jaurès, après le secteur Arènes-Esplanade-Feuchères (AEF), les boulevards et les places ou encore le musée de la Romanité, le Maire de Nîmes a ainsi symboliquement lancé un nouveau grand projet de développement, l’un des plus importants de son quatrième mandat en cours. L’équipement doit être inauguré fin 2025.
Retrouvez le chantier du Palais des Congrès dans notre vidéo « vue du ciel » :
5 – Plus d’un million de personnes à la feria de pentecôte
Avec 1 176 906 visiteurs cette année, la feria de Pentecôte (du 24 au 29 mai) a attiré près de 10% de personnes en plus que celle de 2022. Autres données encourageantes, la fréquentation du centre-ville sur les mois d’avril et de mai a bondi, passant de 884 062 visiteurs en 2022 à 950 326 visiteurs cette année, soit une augmentation de 7,5%. Sur cette période, les étrangers sont plus nombreux avec notamment les touristes allemands, espagnols américains, britanniques mais aussi l’arrivée de touristes venus d’Australie.
Un effet, peut-être, de l’article du quotidien américain, le New York Times qui avait publié en en janvier un classement des 52 destinations à visiter cette année dans le monde. Nîmes était la seule ville française présente, pointant à la 24e place. Dans ses colonnes, le New York Times mettait en avant ce « territoire méditerranéen ensoleillé dont les charmantes rues sont parsemées de monuments romains », pointant une « architecture fascinante » et la diversité de ses musées.
6- Succès pour les Journées romaines
Du 4 au 8 mai, la plus grande reconstitution historique d’Europe dédiée à l’Antiquité, « Les Journées romaines », a remporté un franc succès avec 102 704 visiteurs sur quatre jours. Cet événement proposé par la Ville, en collaboration avec son délégataire Edeis, a même connu un record dans les Arènes pour le spectacle « Vercingétorix » qui a rassemblé 32 324 spectateurs sur les trois représentations des 6, 7 et 8 mai. Soit une augmentation de 5 454 entrées par rapport à 2022.
A noter que les les places pour le spectacle dans les arènes des Journées romaines 2024 (consacré aux barbares), qui se dérouleront du 3 au 5 mai, sont déjà en vente ici.
7- 175 000 personnes au Festival de Nîmes
Avec 21 soirées aux Arènes du 23 juin au 22 juillet, le Festival de Nîmes 2023 a rassemblé 175 000 spectateurs. Un beau bilan qui s’approche du record de 2017 et ses 180 000 spectateurs. Avec 8 concerts complets ( Damso, Soprano, Florent Pagny/Zazie , Lomepal, Arctic Monkeys, Ludovico Einaudi, Christophe Mae, Louise Attaque), l’édition 2023 fait même 10% de spectateurs en plus que celle de 2022.
Retrouvez un condensé du Festival de Nîmes 2023 en vidéo :
Et notre interview du groupe Louise Attaque, tête d’affiche du festival 2023 :
Découvrez la programmation du festival 2024 qui commencera le 31 mai en cliquant ici.
8- Découverte d’une villa romaine sur le Jean-Jaurès
De novembre 2022 à mars 2023, l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) a mené une fouille à l’angle de de la rue du Cadereau et de l’avenue Jean-Jaurès. Les archéologues ont annoncé en février 2023 avoir mis à jour les vestiges d’une domus, une riche habitation romaine. Avec ses mosaïques au sol, son hypocauste (salle chauffée par le sol), ses peintures murales, son puits, sa cour… la domus qui a été mise à jour par les archéologues de l’Inrap prouve qu’au Ier et IIe siècle de notre ère, le quartier Jean-Jaurès était bel et bien un quartier cossu.
Le plus remarquable dans cette découverte : un sol mosaïqué polychrome à décors géométrique dans la salle la plus à l’est de la résidence antique.
9 – Les expos Cabu et Viallat à Carré d’art
Deux grands moments également pour les expositions. En février, le festival Nîmes s’illustre et la Ville de Nîmes ont rendu un bel hommage au dessinateur de presse Cabu à travers l’exposition « Cabu visionnaire ». Un événement qui a pris vie dans la galerie du hall de Carré d’Art. Artiste, auteur de BD, Cabu a travaillé notamment pour Hara-Kiri, Le Canard enchaîné et, bien sûr, Charlie Hebdo. Créateur du personnage « Le Grand Duduche », il perd la vie le 7 janvier 2015 lors de l’effroyable attentat mené contre la rédaction de Charlie Hebdo à Paris.
Retrouvez notre vidéo de la visite de l’expo :
Du 27 octobre au 3 mars 2024, l’artiste contemporain nîmois, Claude Viallat est aussi à l’honneur à Carré d’art musée avec son exposition « Et pourtant si… » qui présente une large sélection de ses œuvres récentes. Au total, en trois semaines, 2 315 visiteurs sont venus admirer les œuvres de l’artiste nîmois depuis le vernissage du 26 octobre. Un vernissage qui avait lui-même déjà attiré 1500 personnes : un record pour Carré d’art. L’expo est toujours visible.
10 – Inauguration de l’hyperviseur urbain
La Ville de Nîmes a inauguré le 13 novembre son centre opérationnel d’hypervision. Un nouvel outil qui centralise cinq postes de pilotage et de commandement. Objectif : optimiser la gestion de l’espace public pour mieux répondre aux attentes des Nîmois.
Avec son vaste plateau technique de 600m2, situé au 2e étage des locaux municipaux de l’avenue Bompard, et ses 74 écrans – s’appuyant notamment sur les 644 caméras implantées à Nîmes, le nouveau Centre opérationnel d’hypervision est un impressionnant bijou de technologie.
Cet outil, opérationnel depuis le mois de septembre, centralise les données signalées par les usagers tout comme les dispositifs de détections. Instrument de gestion de l’espace public et d’interaction avec le citoyen, il favorise le travail transversal entre les différentes unités (50 personnes dont une trentaine sur place par roulement en 3×8 heures) qui le composent. Retrouvez notre article complet ici.