La première édition de la triennale de création contemporaine s’ouvre le 5 avril et court jusqu’au 23 juin. Un événement d’ampleur inédite, à plusieurs titres.
La Contemporaine de Nîmes, c’est parti ! La triennale de création contemporaine s’ouvre ce vendredi 5 avril pour près de trois mois d’expositions et d’événements tous azimuts.
Cette Contemporaine, c’est d’abord un engagement tenu. Candidat à un quatrième mandat en 2020, Jean-Paul Fournier avait promis « un événement culturel nouveau, de rayonnement national, voire international ». La Contemporaine de Nîmes, triennale de création contemporaine, est là. Sa première édition s’étale sur trois mois, du 5 avril au 23 juin. Nîmes rayonne pour ses monuments romains, son passé, sa culture taurine…
« Mais Nîmes entretient aussi depuis plusieurs décennies un lien très étroit avec l’art contemporain », rappelle le Maire en mettant en exergue l’architecture et les collections de Carré d’art, qui vient de fêter ses 30 ans. La Contemporaine, qui s’empare de notre cité, tant sur l’espace public que dans ses espaces muséaux et patrimoniaux, relie tous les éléments ensemble, poursuit-il. C’est un projet ambitieux, fédérateur et durable, qui se construit en lien avec l’Histoire et l’identité de notre cité. »
À la fois qualitatif et populaire
La Contemporaine se démarque d’abord par son format original, celui d’une triennale. « Surtout, c’est un événement sur mesure, pas du tout hors-sol : plus de 500 Nîmois sont fédérés dans la création de projets participatifs, insiste Sophie Roulle, Adjointe déléguée à la Culture. Associer la population ainsi, ça aussi c’est inédit. Et c’est d’ailleurs ce qui a convaincu le ministère de la Culture de nous soutenir dès cette première édition, à hauteur de 250 000 €. »
Pour la première fois de son histoire, la Ville de Nîmes a aussi fait appel, avec succès, au mécénat privé pour boucler un ambitieux budget de plus de 2 M€ (1,2 M€ assumé par la mairie, sans impact sur le budget annuel dédié à la culture). Evénement déjà repéré par la presse nationale et spécialisée pour sa pléiade d’artistes de renommée mondiale, la Contemporaine de Nîmes se veut à la fois pointue, qualitative et populaire.
Peinture, mais aussi danse, photo, théâtre, cinéma, arts visuels, musique, etc. : tous les domaines de la création artistique y sont donc rassemblés. « On ne l’a jamais envisagée comme une manifestation d’art contemporain mais plutôt comme un grand événement dédié à la création, avec les artistes d’aujourd’hui, indique Keimis Henni, qui en assure la direction artistique avec Anna Labouze. Un événement sur le retour à l’essence, au geste créateur, autour du thème “Une nouvelle jeunesse”. Tout le monde peut s’identifier à cela, tout le monde a dessiné, enfant, ou s’est essayé à la musique… En chacun de nous sommeille un artiste. »
Avec la Contemporaine de Nîmes, en poussant les portes de lieux d’expo ou en rencontrant les œuvres installées dans l’espace public, chacun est invité à le réveiller.
Infos pratiques
La Contemporaine de Nîmes, du 5 avril au 23 juin
• Pass Contemporaine : certains projets de l’exposition La Fleur et la force sont accessibles uniquement sur présentation du pass Contemporaine de Nîmes (ensemble des musées, cinéma le Sémaphore), en vente aux points infos de la manifestation ou en ligne sur nimes-tourisme.com dans l’onglet CityPass, au tarif de 10 €, avec divers cas de gratuité.
Durant tout le week-end d’ouverture les 5, 6 et 7 avril, l’accès à tous les lieux d’exposition est entièrement gratuit.
• Deux points infos sont à la disposition des visiteurs : accueil général dans le hall du Carré d’art (16 place de la Maison Carrée) et à l’Office du tourisme (6 boulevard des Arènes).
• Les informations pratiques détaillées (horaires, adresses, tarification…) sont à retrouver dans leur intégralité sur contemporainedenimes.com