Trois Maisons de la Contemporaine ouvrent leurs portes, dès le 5 avril, pour des moments de repos et de convivialité au gré des visites. S’y ajoute quinze lieux artistiques et culturels qui font écho à la thématique de cette première édition.
Les Maisons de la Contemporaine sont des espaces de repos et de convivialité accessibles librement, en marge du parcours de l’exposition La Fleur et la force, pour s’accorder une pause, échanger, participer ou prendre un café, du 5 avril au 23 juin. Quinze acteurs artistiques et culturels nîmois ont aussi été invités à présenter une programmation d’expositions ou d’événements en écho à la thématique de cette première Contemporaine de Nîmes.
Le Spot, la place du végétal dans le quartier
Tiers-lieu de 500 m2, le Spot se transforme en l’une des trois Maisons de la Contemporaine, et accueille à cette occasion le collectif Green Resistance en résidence. Ensemble, ils ont imaginé Ascendant Végétal, une expérience artistique collaborative qui consiste en plusieurs projets participatifs, en associant des adhérents du lieu et des habitants du quartier : des actions de végétalisation, la création de mobilier pérenne et une exposition sur la place du végétal dans le quartier au fil des générations.
8 rue Enclos-Rey.
L’Hôtel-Dieu avec l’association Nîmes s’illustre
Au croisement entre art contemporain et illustration, cette Maison propose une expérience multisensorielle. L’installation artistique imaginée par Jonathan Bréchignac, artiste en résidence, prend appui sur l’histoire passée et actuelle de l’Hôtel-Dieu – un ancien hospice devenu foyer social. Différents artistes et artisans sont invités pour proposer une expérience d’art total, qui invite à contempler, sentir, déguster, écouter et toucher. Des visites régulières sont proposées, ainsi que des ateliers créatifs en partenariat avec les résidents du foyer social pour jeunes Maurice-Albaric, les centres de loisirs du centre-ville et l’école de La Placette.
27 rue Jean-Reboul.
Hall de Carré d’art, une maison de poupée grandeur nature
À deux pas de l’accueil général de la Contemporaine de Nîmes, également situé dans le hall de Carré d’art, les quatre artistes Delphine Dénéréaz, Léna Gayaud, Bridget Low et Opale Mirman, réunies en collectif sous le nom de Monstera, viennent transformer le lieu en maison de poupée grandeur nature, en jouant avec des codes de l’enfance et de la domesticité. Cette Maison est aussi pensée comme un lieu propice aux rencontres, au jeu et à la créativité.
16 place de la Maison Carrée.
Les lieux associés. Sélection.
Le Sémaphore, fiction et documentaire au programme
L’artiste et cinéaste Rayane Mcirdi présente au Sémaphore La Promesse. Une capsule temporelle et un road movie qui mêlent fiction et documentaire où il réinterprète un voyage annuel d’été vers l’Algérie à la fin des années 1980, tel qu’il a été raconté par les femmes de sa famille, et imaginé à partir de photographies qu’il a retrouvées. Une publication accompagne le film, réalisée avec des femmes du quartier de Pissevin à Nîmes, adhérentes de l’association Les Mille Couleurs, afin de compiler d’autres histoires et d’autres témoignages issus de tels voyages. Un vendredi sur deux, le Sémaf’ fait aussi son Ciné Club. Pendant toute la durée de la Contemporaine de Nîmes, il projette un «teen-movie», en écho à la thématique de la triennale. La première séance a lieu le 12 avril.
Diffusion quotidienne du mardi au vendredi à 18h, les samedis et dimanches à 16h (salle 2). Fermé pendant la Feria de Pentecôte du 16 au 20 mai. 25 rue Porte de France.
Regards croisés au CACN
Le Centre d’art contemporain de Nîmes invite la revue numérique Figure Figure pour une exposition, à la manière d’un dialogue entre des textes issus d’entretiens-fleuves menés par des artistes émergents, et leurs œuvres. Une véritable mise en scène entre l’œuvre artistique et son discours, où se croisent les regards entre deux territoires et où les échanges culturels s’établissent.
Visible du mardi au samedi, de 11h à 18h. 4 place Roger-Bastide.
Negpos expose les œuvres de Fatima Mazmouz
Dans la continuité de son projet Des monts et mères veillent, Fatima Mazmouz poursuit sa réflexion autour de la pensée magique, de l’environnement, du naturalisme, des femmes et de leur « empuissancement ». Au centre d’art et de photographie de Nîmes, l’artiste explore la question de la transmission intergénérationnelle, en y répertoriant plusieurs formes de rituels au sein desquels la sexualité prend une place importante. L’univers de la magie s’apparente dès lors à une arme de résistance et de résilience.
Du lundi au vendredi, de 13h à 18h, 1 cours Nemausus.
« Il nous a paru essentiel de ne pas faire vivre cette manifestation uniquement dans le centre historique mais de l’étendre à d’autres quartiers qui l’entourent. C’est pourquoi nous avons imaginé le principe de “Maisons”, lieux de convivialité autour de projets artistiques. Aussi, pour multiplier les regards, une programmation associée convie plusieurs acteurs artistiques et culturels nîmois à imaginer un projet qui fait écho à la thématique de cette première édition. La Contemporaine se veut enfin accessible, inclusive, généreuse et populaire. »
Anna Labouze et Keimis Henni, Directeurs artistiques
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