Les Nîmois se réfèrent à elle, pour désigner leur ville. Au sommet des Jardins de la Fontaine, c’est le plus spectaculaire des vestiges de l’enceinte romaine. Visite inédite de la Tour Magne, dans le cadre de notre série « vu du ciel ».
Bien sûr, il y a les arènes ou la Maison Carrée. Incontournables. Mais pour le Nîmois, le symbole de la cité, c’est plutôt elle. La Tour Magne. Elle, dont il dit qu’il s’éloigne, pour métaphoriquement signifier qu’il quitte sa ville.
Planté au sommet du mont Cavalier, point culminant de la ville en haut des Jardins de la Fontaine, ce majestueux vestige de l’ancienne enceinte fortifiée romaine se voit de loin, et depuis toutes les directions.
D’abord gauloise, la Tour Magne devient l’emblème de la puissance de Rome et de sa colonie Nemausus lorsque l’empereur Auguste double sa hauteur, de 18 à 36 m, au premier siècle de notre ère. En plus de son rôle défensif, elle signale alors aussi la présence du sanctuaire de la Source, au pied de la colline.
Hugo, Apollinaire, Nostradamus
Devenue élément d’un fort aujourd’hui disparu durant les guerres de religion, citée en vers par Hugo ou Apollinaire, évoquée comme abritant un mystérieux trésor par Nostradamus ou encore utilisée comme support du télégraphe au XIXe, la Tour Magne, c’est à elle seule toute une histoire. Sa visite offre un saisissant panorama sur la ville. Notamment… les arènes et la Maison Carrée.
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La semaine prochaine : Les Jardins de la Fontaine vus du ciel
Les épisodes précédents de notre série « Vu du ciel » : le temple de Diane, une romantique énigme ; la Porte Auguste, l’entrée « impériale » de la ville.
