Chemin-bas d’Avignon et Mas de Mingue à Nîmes : la mutation est en marche

Les quartiers du Chemin-bas d’Avignon et de Clos d’Orville (associés dans le NPNRU) subissent encore les choix d’urbanisme de leur construction, au début des années 60. Grâce au premier Programme national de renouvellement urbain, le Chemin-bas a commencé à changer, avec des réalisations centrées sur le Carré Saint-Dominique et ses commerces et sur le secteur Éboué-Marquès, l’arrivée de la ligne T2 du trambus, la nouvelle maison médicale ou les démolitions des immeubles Bruguier et Jean-Moulin.

Aujourd’hui le NPNRU (71,5 M€ HT dans ces deux quartiers, dont 19 M€ pour la Ville) vise à durablement ouvrir le quartier sur la Ville. « L’objectif est de le désenclaver en y créant de nouvelles mobilités et de la mixité sociale grâce à une nouvelle offre d’habitat », souligne Julien Plantier, Premier Adjoint délégué à l’Urbanisme. En cours, la transformation de l’ensemble du Portal ou encore la modernisation du stade Pelatan en sont les illustrations les plus visibles.

Au Mas-de-Mingue, c’est la topographie des lieux qui oriente les transformations. Ici, le NPNRU (67M€ HT, dont 13,2 M€ pour la Ville) vise à créer, « un cœur de quartier ouvert sur le vallon du Vallat-de-Riquet ». L’enjeu : retrouver un équilibre entre nature, habitats plus mixtes, services et commerces. La requalification de l’entrée de quartier depuis la route d’Avignon, avec la recomposition de l’ensemble des Grillons (2026), y contribuera.

Le Mas-de-Mingue, qui n’avait pas bénéficié du premier programme Anru, profite déjà des premières opérations NPNRU. Inauguré en 2020, le pôle Jean-d’Ormesson a remplacé l’école Albert-Camus et abrite aussi une ludo-médiathèque dont se sont emparés les habitants. Le collège « nouvelle génération » Ada Lovelace (ouvert en 2019), lui, veut conjuguer mixité sociale et réussite. Le défi de tout un quartier.