Transition écologique tour 2024 : la Ville met l’accent sur l’écologie tout au long de l’année
Environnement
Écologie
En plus de renforcer son engagement au quotidien, la Ville place sous le sceau du développement durable un calendrier d’événements, inédits ou existants.
Objectif : renforcer la prise en considération des enjeux climatiques dans l’ensemble des actions municipales. En créant le Transition écologique tour 2024, la Ville de Nîmes place le thème du développement durable au cœur de ses considérations, celles du quotidien comme celles, plus ponctuelles, de ses grands événements.
« La Ville est engagée depuis plusieurs années dans une démarche durable de réduction de son bilan énergétique, souligne Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes. D’abord à travers nos dispositifs de Contrats globaux de performance énergétique sur les bâtiments existants, mais également sur ses grands projets à venir, tels que la future Halle des Sports ou le Palais des Congrès. » En parallèle, tous les services de la collectivité intègrent déjà les principes liés à la transition écologique dans leur fonctionnement.
Avec le Transition écologique tour, ils sont invités à aller plus loin encore dans leurs actions et réflexions. Ce n’est pas tout : en plus de la création d’un calendrier de manifestations inédites autour de ces enjeux (conférences, expositions, sorties nature…), certains rendez-vous existants seront revisités en 2024 sous le prisme de l’urgence environnementale. « Avec l’ambition d’être un vecteur de leur renouvellement, pour les rendre plus vertueux », fait savoir l’élue Pascale Venturini, à l’initiative du projet.
Des rendez-vous toute l’année : une expo en février
Un exemple ? Durant tout l’été, sur les Jeudis de Nîmes (qui célébreront leur 30e anniversaire), des produits ciblés seront mis en avant dans le marché des artisans. Des recycleries et des ateliers de réparation seront aussi invités à prendre place au sein du rendez-vous estival. C’est une première.
Urbanisme, cadre de vie, festivités, commerce, tourisme, culture : débuté le 20 janvier avec une conférence sur le thème du changement climatique en partenariat avec le laboratoire d’idées Shift project, le Transition écologique tour trouvera échos et déclinaisons tous azimuts tout au long de l’année, jusqu’en décembre. Avant de remettre le couvert en 2025 : l’ambition est de pérenniser et de renforcer cette opération transversale chaque année.
D’ici là, le rendez-vous du mois de février est consacré à l’urbanisation de la ZAC du Puits de Roulle, via son aspect environnemental. Perché sur la colline de Montaury, l’éco-quartier a été pensé, grâce notamment à des constructions innovantes, dans le respect de son environnement et du patrimoine. Une exposition ouverte à tous dans le hall de l’Hôtel de ville en livrera tous les détails du 26 février au 2 mars.
Un engagement reconnu
Deux grenouilles pour les espaces verts. Satisfaisant déjà aux exigences de la démarche « zéro phyto », la Ville de Nîmes répond désormais aux exigences renforcées de la charte régionale « Engagé pour le végétal » de Fredon Occitanie : elle vient même d’en obtenir, en janvier, le niveau 2 (lauréat 2 grenouilles). Une reconnaissance de la gestion vertueuse de ses espaces verts. L’initiative de la Forêt des enfants (10 000 arbres plantés par les enfants de CP d’ici 2026) a notamment été saluée pour le choix de végétaux diversifiés et adaptés au sol et au site et arrosés de façon raisonnée sur les trois premières années.
Nîmes sur le podium des métropoles les plus vertes. À l’occasion du Congrès des maires de France, en fin d’année dernière, le magazine Challenges et le cabinet BDO publiaient le palmarès des agglomérations françaises. Nîmes s’y positionne en troisième position du classement sur la partie écologie, juste derrière Rennes et Nantes. Les critères pris en compte sont nombreux : le temps de trajet domicile-travail, les espaces verts, les données liées à la pollution…
La 4e Fleur confirmée. Il avait été obtenu en 2014, puis renouvelé en 2021. Mi-décembre à Paris, la Ville de Nîmes s’est vu reconduire son label « quatre fleurs » par le Conseil National des Villes et Villages fleuris (lire Vivre Nîmes 213). Ce dernier reconnaît le « professionnalisme, et le dynamisme de la municipalité tant en matière de qualité de vie apportée aux habitants, de gestion environnementale ou de préservation du patrimoine bâti et végétal. »
Le saviez-vous ?
Stationnement : à Nîmes, deux heures gratuites par jour pour les véhicules « verts »
La Ville de Nîmes est l’une des quatre villes du Gard qui ont choisi d’adhérer au « Disque vert », un dispositif national élaboré par l’Association des véhicules écologiques (AVE) et l’Ademe qui accorde deux heures de stationnement gratuit sur la voie publique aux véhicules écologiques (tous les autres bénéficient de 30 minutes). Sont concernés les véhicules faiblement émissifs : électriques, hybrides, roulant au GPL, GNV ou super éthanol E85 et voitures de moins de trois mètres.
Pour en bénéficier, il faut apposer le « Disque vert » (une vignette autocollante) sur le pare-brise du véhicule concerné. À retirer, en se présentant avec sa carte grise, au bureau de la SPL Agate, 19 rue Trajan (prise de RDV au tél. 04 48 21 61 40).
Questions à Pascale Venturini - Adjointe déléguée à l'Environnemnet, à la Transition Ecologique, aux Energies renouvelables et au Chauffage urbain
Pourquoi ce Transition écologique tour 2024 ?
Au-delà même de son ambitieux plan de sobriété énergétique actionné en décembre 2022,
qui a permis de baisser la consommation d’énergie de ses bâtiments de 17 % sur l’année, la Ville de Nîmes est très engagée en faveur de la Transition écologique. Avec cet événement, on veut, en interne, fédérer davantage encore les services et les directions et aussi bien sûr, au travers d’un rendez-vous régulier, impliquer les habitants. Il faut que tout le monde se sente concerné par ces sujets et participe. L’urgence climatique est là, le temps presse.
La Ville s’engage par ailleurs aujourd’hui dans la réalisation d’un bilan des émissions de gaz à effet de serre. De quoi s’agit-il ?
Il s’agit de définir un « point zéro » des émissions de la collectivité. S’il tiendra compte des nombreux efforts déjà réalisés notamment pour améliorer la performance énergétique des bâtiments (musée des Beaux-Arts, Carré d’Art, Pablo-Neruda, écoles…), le but est d’aller encore plus loin. C’est à partir de ce bilan que nous allons constituer un plan permettant d’atteindre l’objectif national de neutralité carbone à l’échéance 2050, en fixant des objectifs intermédiaires. Ce sera notre feuille de route.