Théâtre à Nîmes : les coups de cœur de la nouvelle saison
Culture
Théâtre
Éclectique, musicale, événementielle ou familiale... voici une sélection des rendez-vous à ne pas louper dans les théâtres nîmois.
Au Théâtre de Nîmes
« Populaire et exigeante », voici le leitmotiv d’Amélie Casasole, directrice du Théâtre de Nîmes, pour sa saison 2024-2025. La programmation est composée de 44 spectacles pour 65 levers de rideau. Des classiques sont attendus comme La Tempête de Shakespeare, les 26 et 27 novembre. Une pièce revisitée par l’une des plus importantes metteuses en scène françaises, Sandrine Anglade. Celle qui a notamment présenté ses créations à la Comédie-Française, donne vie à la plus baroque des comédies shakespeariennes. Côté star et danse, le Ballet Preljocaj revient à Nîmes après 20 ans d’absence. Pour fêter son retour prévu le 4 et le 5 décembre, le chorégraphe Angelin Preljocaj propose deux pièces majeures de son répertoire et une récente création. Le festival de flamenco,lui,fête ses 35 ans en janvier.
Sans oublier le rendez-vous pour les familles « L’heure des kids » qui fête sa deuxième édition du 17 au 24 octobre.
Au théâtre Christian-Liger
« Cette année, les grands auteurs d’aujourd’hui nous permettront de mieux comprendre le monde qui nous entoure : de Laurent Gaudé à Sylvain Tesson, en passant par Carole Fréchette et tant d’autres », annoncent Jean-Paul Fournier, Maire de Nîmes, et Sophie Roulle, Adjointe déléguée à la Culture. En effet, les auteurs contemporains ont une belle place cette année. Jeudi 17 octobre, c’est le bestseller de l’écrivain et aventurier Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, qui est mis en scène par la compagnie Théâtre de l’Étreinte. À ne pas louper également la pièce Gisèle Halimi, une farouche liberté. Créé à La Scala Paris, ce spectacle est un hommage à la célèbre avocate (le 30 janvier). Christian-Liger propose aussi de nombreux rendez-vous musicaux. Par exemple l’hommage à la grande chanteuse américaine blues et soul Bessie Smith par le Nîmois Raphaël Lemonnier (15 et 16 novembre). Les pitchouns ne seront pas en manque de sorties avec cette nouvelle saison. Le théâtre renouvelle notamment son festival « Ramène tes mômes » du 14 au 20 février.
À l’ATP
L’Association théâtre populaire de Nîmes (ATP) fête l’an prochain ses 60 ans. Inscrite dans la lignée de la notion de « théâtre populaire » de Jean Vilar, l’association propose une saison ouverte à tous et éclectique, tout en soutenant la création contemporaine. On retrouve par exemple la pièce du dramaturge Guillaume Buffard présentée le 21 novembre : Pater. Une libre interprétation théâtrale du mythe du sacrifice du personnage biblique d’Isaac. Cette saison, l’ATP s’ouvre aussi à la danse avec Ma Nuit à Beyrouth (le 12 mai) de l’autrice Mona el Yafi associée au chorégraphe Nadim Bahsoun. Une création coproduite par la fédération des ATP qui parle du Liban, pays ravagé par les guerres et la crise économique.
« En soutenant activement l’ensemble de nos théâtres, la Ville fait rayonner la culture aux quatre coins de notre territoire. Grâce à des tarifs accessibles, nous veillons à ce que chacun puisse accéder aux spectacles. Parce que la culture est un vecteur essentiel de liberté, nous nous engageons
à faciliter l’accès à tous les publics. »
Au Périscope
« Chaque représentation est une fenêtre ouverte sur de nouveaux horizons, une invitation à explorer de nouveaux imaginaires », promet l’équipe du théâtre du Périscope, niché dans le quartier Gambetta. Sont programmés notamment des spectacles pour les tout-petits comme la pièce poétique de théâtre d’objets Kiboko de la compagnie Friiix Club (9 octobre), du théâtre documentaire avec Nos corps empoisonnés de la Cie Lumière d’août (17 et 18 octobre) retraçant l’histoire de Tran To Nga, vietnamienne engagée toute sa vie dans de multiples combats, ou encore un spectacle de rock’n’roll et de marionnettes avec la Cie Rocking’chair théâtre (21 mars). Le tout est proposé à une tarification responsable et solidaire qui permet à chacun, si besoin, un tarif mini à 6 €.