Nîmes urban trail : ils vont courir ou marcher le 16 février

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Publié le 13 février 2025Article

Par Yann Benoit et Mathieu Lagouanère


Têtes de Nut (4/4) : quatrième et dernier volet de notre série sur celles et ceux qui font le Nîmes urban trail avec trois participants aux profils variés. 

Mélody Leporatti « Mon premier vrai défi »

Jeune maman de trois enfants, elle va participer pour la première fois au Nut en 2025. Mélody Leporatti se lance comme défi de faire le 10km. « Mon conjoint court régulièrement et il a participé au Nut deux fois. J’ai vécu l’événement en tant que spectatrice : avec les enfants on venait le supporter sur la ligne d’arrivée. Cette année, c’est à mon tour d’y participer, avec des copines. » Mélody s’est mise à la course à pied il y a quelques mois seulement. « J’ai participé à la Zontienne en octobre dernier et je me suis motivée à faire mieux. Je cours une fois par semaine pour me préparer. Le Nut c’est mon premier vrai défi. » Elle compte également profiter au maximum. « Je sais que l’ambiance sera au rendez-vous. Une vraie journée conviviale autour du sport. »

Aurélie Prohin « L’ambiance est formidable » 

Cette fois-ci, « moins entraînée », elle participera une fois encore en randonnant. Mais, voilà quelques années, Aurélie Prohin avait couru les 10 km du Nut. « Avec un groupe d’amies, on s’était préparées pour les boucler en une heure, c’était notre source de motivation, notre défi, au regard du dénivelé, raconte la Conseillère municipale nîmoise. Et on avait réussi ! C’est un très bon souvenir. » Au-delà de l’aspect sportif, c’est l’atmosphère qu’elle retient. « Le Nut permet de voir la ville autrement : j’ai découvert des coins que je ne connaissais pas. Et puis l’ambiance y est formidable. D’ailleurs, quand je n’ai pas participé, je suis souvent allée sur place, pour en profiter ou attendre des amis à l’arrivée. On n’y voit que des gens heureux d’avoir découvert Nîmes sous un autre jour. En termes d’attractivité, c’est un très bel événement pour la ville. »

Maxence Duvignac « Ce sera mon 10e Nut »

Il n’en a raté aucun. Le 16 février, Maxence Duvignac épinglera son 10e dossard siglé Nîmes urban trail. « J’ai commencé par le 9 km, raconte ce coureur assidu, membre du groupe Run à Nîmes (*), puis je suis rapidement passé sur le 16 km. Même si j’y vis depuis près de 30 ans, je ne suis pas originaire d’ici : grâce au Nut, j’ai découvert des quartiers de la ville où je n’étais jamais allé. » S’il reconnaît n’être pas du genre à se déguiser ou à prolonger les ravitaillements dans les bistrots du centre-ville, ce presque sexagénaire apprécie l’ambiance à part du trail urbain nîmois. Et surtout les parcours, sans cesse renouvelés. Même s’ils sont réputés casse-pattes ? « Moi, j’aime le vallonné. La course sur route, en regardant sa montre pour tenir un temps au kilomètre, ça n’est pas trop mon truc… »

*Run à Nîmes est une communauté Facebook qui propose des sorties régulières (et gratuites) qui réunissent souvent plusieurs dizaines de coureurs. Un groupe débutants est en création.