Nîmes : au fait, comment se porte le nouveau palmier de la place du Marché ?

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Publié le 21 juillet 2024Article

Par Mathieu Lagouanère


Planté en avril dernier, l’arbre totem de la Ville est surveillé de près. Bonne nouvelle : sa transplantation est « une réussite ».

C’était le 18 avril dernier, et les Nîmois se pressaient par dizaines tout au long de la journée pour assister au retour de leur cher arbre totem. Après plusieurs heures d’une opération minutieuse menée par les services de la Ville, un nouveau palmier s’érigeait à nouveau sur la place du Marché, à quelques mètres du crocodile de la fontaine. L’emblème de la cité était reconstitué.

Offert à la Ville de Nîmes par l’entreprise Palmiers Prestige, basée à Livron-sur-Drôme, de type washingtonia filifera et donc moins sensible aux parasites (mensurations : 3,2 tonnes pour 8 mètres de haut), le nouveau palmier est venu remplacer celui de type phoenix, attaqué par le charançon rouge. Ce dernier, présent depuis 1987 sur la place du Marché, avait dû être abattu le 13 octobre 2023.

Trois mois après son arrivée, comment se porte le palmier de la place du Marché ? « Il va très bien, se réjouit Chantal May, Adjointe déléguée à la Végétalisation. Palmiers prestige assure le suivi à la suite de la transplantation, en lien avec les services de la Ville qui ont orchestré l’opération. On peut dire que c’est une véritable réussite puisque les palmes nouvelles ont plus de 20 cm, ce qui a même surpris Fabien Thiabaut, le dirigeant de cette entreprise spécialisée. »

« Des pousses de 20 cm en moins de trois mois » sur le palmier de la place du Marché

Fabien Thiabaud, qui vient régulièrement à Nîmes pour voir le végétal sorti de sa pépinière familial (« C’est un peu son bébé », confie l’élue), a pu observer, début juillet, « des pousses de 20 cm en moins de trois mois ». Les nouvelles palmes au centre de la plante vont ainsi bientôt se déployer. Les anciennes, qui avaient été regroupées pour le transport, ont pu être dénouées, lui offrant un port plus altier. Un traitement en préventif, en bio, a aussi été appliqué : ce sera désormais le cas tous les six mois environ.

« Depuis que les palmes ont été dénouées, le palmier a davantage fière allure, constate Chantal May. L’année prochaine, si tout va bien, les palmes seront plus nombreuses et plus longues. » D’ici là, les câbles qui soutiennent le palmier le temps qu’il s’enracine resteront en place encore pendant six mois, pour des raisons de sécurité.

Quid du palmier de l’avenue Carnot ?

Peu après celui de la place du Marché, un autre palmier faisait aussi son retour à Nîmes, le 2 mai dernier : celui de l’avenue Carnot, tout près de l’abribus dessiné par Philippe Starck sur Carnot (1987). Là encore, les armoiries de Nîmes, crocodile (sérieusement stylisé dans ce second cas) et palmier était réassemblées.

Comment va ce second spécimen ? « Il se porte également très bien, fait savoir l’Adjointe au Maire. Cet été, il a fait de nouvelles palmes et surtout plusieurs inflorescences. » Des petites fleurs comme des promesses pour l’avenir, que les curieux n’ont pas manqué de remarquer, en levant les yeux.