Nelson Monfort à Nîmes : "J’ai un attachement particulier pour cette région"
Événement
Sport
Jeux Olympiques Paris 2024
La plus fameuse voix du sport à la télé sera à Nîmes le 8 octobre pour une conférence-débat sur les Jeux olympiques de Paris, au profit des Lions clubs. Interview.
Rencontre
Vivre Nîmes : comment avez-vous vécu les récents Jeux olympiques et paralympiques de Paris ?
Nelson Montfort : avec beaucoup de bonheur ! Vous savez, j’ai couvert de très nombreux Jeux olympiques d’été et d’hiver (depuis Barcelone 1992, NDLR) mais là, on a assisté, que ce soit côté Français mais aussi international, à un enchaînement de performances très impressionnantes.
Moi, j’ai le sentiment d’en avoir été un témoin extrêmement privilégié, puisque la zone d’interview où je me trouvais, que ce soit pour l’athlétisme ou la natation, les deux sports olympiques phares, se trouvait vraiment au cœur de l’action. Entre les épreuves sportives, j’avais aussi un regard sur les coulisses… C’est aussi de ça dont j’entends parler lors de cette conférence du 8 octobre à Nîmes.
Le fait que ces Jeux se déroulent à Paris leur donnaient-ils une saveur particulière pour vous ?
Je pense que la sensation est un peu la même que celle qu’ont ressentie les athlètes français. Forcément, cela créé une attente plus grande, une autre intensité, il y avait une sorte de pression mais c’est une pression qui booste énormément.
Il s’agissait aussi de vos derniers JO pour France télévisions…
Oui, les derniers dans ces circonstances-là, comme salarié de France télé, c’est probable. Mais je ne ferme pas la porte, et à l’évidence ma chaîne non plus, à d’autres possibilités. Je ne peux rien dévoiler pour l’instant mais le 8 octobre, vous le saurez… En tout cas, j’ai beaucoup de sérénité par rapport à tout cela.
« Ces jeux vont rester dans la mémoire collective »
Vous êtes l’auteur d’un livre sur vos « Mémoires olympiques », sorti en 2021*. Y-a-t-il des séquences, dans ces Jeux 2024, qui vont trouver place dans ces mémoires olympiques ?
Bien sûr. Et d’ailleurs, ce livre, je vais le rééditer, vraisemblablement d’ici la fin de l’année. J’y ajouterai Léon Marchand, notre Français, qui a obtenu quatre médailles d’or dans la piscine olympique. Aujourd’hui, toute la France l’appelle par son prénom : entendre 15 000 personnes crier « Léon ! Léon ! », c’était inoubliable.
Et puis en athlétisme, au-delà des performances françaises qui ont été moyennes, voire médiocres, nous avons quand même assisté à des moments extraordinaires sur la piste : le nouveau record du monde de saut à la perche d’Armand Duplantis ou la finale du 100 mètres avec l’Américain Noah Lyles…
J’ai un peu réfléchi à cela. Je sais bien que souvent, on dit que tout passe assez vite. Mais là, je pense que ces Jeux de Paris vont rester dans la mémoire collective.
Vous serez donc à Nîmes le 8 octobre, au CGR, pour une conférence-débat sur les Jeux olympiques, au profit des Lions clubs. De quoi allez-vous parler ?
De ce que voudront les gens ! Je pense que les questions ne manqueront pas parce que nous serons toujours en pleine actualité olympique. Je vais aussi parler des coulisses, celles notamment du sport à la télévision. De la façon, par exemple, dont nos confrères américains de NBC ont retransmis ces Jeux parce que c’est quelque chose qu’on ne peut pas imaginer en France ou en Europe. Je vais tout faire pour que ça soit passionnant.
« J’ai un très bon souvenir au CGR de Nîmes… »
Vous ne venez pas à Nîmes en terre inconnue…
Oh non, j’ai un attachement particulier au Gard et à Nîmes. J’y viens régulièrement, notamment à Gallargues où j’ai un très bon un ami. L’an passé, j’ai eu l’honneur d’être le parrain des Vignes toquées, la balade vigneronne des Costières-de-Nîmes : une manifestation tout en générosité et en partage, tout ce que j’aime, tout ce qu’on retrouve dans cette région. Cela paraît difficile de ne pas aimer ce coin de France, qui recèle de tant de richesses et où j’ai vécu beaucoup de moments d’échanges et de bonheur…
Et puis, pour l’anecdote, il y a aussi ce CGR de Nîmes, où j’ai un très bon souvenir. J’y avais joué mon spectacle sur Georges Brassens il y a quelques années. Juste avant cela, il y avait l’avant-première d’un film de Dany Boon et il m’avait invité sur scène, avec les acteurs. C’était totalement improvisé, on s’était bien amusé.
* Mémoires Olympiques – 100 ans d’émotions sportives : 1924 – 2024, par Nelson Monfort, Coline Bérard, Stéphane Catteau, Éditions Michel Lafon.