Le marché de Pissevin le mercredi à Nîmes : une dose de bonne humeur

Anciennement installé sur la place Debussy, le marché de Pissevin a pris ses quartiers sur la place Goethe à Nîmes depuis 2019. Textiles, bazar, primeurs et poissonniers, il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses. La quasi-totalité des commerçants présents ont un étal sur ce marché depuis de nombreuses années, ils ont réussi à fidéliser une clientèle.

Chez « Sidi Fruit » par exemple, Anour a repris le flambeau de son père depuis plus de 20 ans : « Cela fait 40 ans que nous sommes tous les mercredis à Pissevin. Notre force, c’est que l’on propose des prix abordables, les gens du quartier s’y retrouvent. »

Badr, responsable du « Primeur de la classe » est commerçant du marché de Pissevin depuis 15 ans. « Il y a une superbe ambiance ici, les gens viennent même de l’extérieur, de Saint-Césaire et des villages alentours. » Sur l’étal de Badr, les prix sont imbattables avec des petites bassines de fruits et légume à seulement 1€. Artichaut, champignons, courgettes, carottes, poivrons, melon ou encore fraises, de quoi manger sainement, de saison et à petit prix. 

Abadou Mustafa et Abdel Karim, deux frères qui vendent des tapis, sont eux-aussi des habitués. Depuis 22 ans ils viennent tenir leur stand à Pissevin avec plus de 150 tapis orientaux à la vente. « Les clients de la ZUP ont l’habitude de venir ici parce qu’il y a du choix. »

Quelques mètres plus loin, Monsieur Nouri est spécialisé dans les produits cosmétiques orientaux. « Je suis le seul à vendre ce genre de produits, j’ai une vraie clientèle qui s’intéresse et souhaite découvrir de nouvelles choses. J’aime parler, expliquer et prendre le temps avec chaque personne, c’est ce qui fait la beauté de notre métier. »

« L’étal d’Orient », mené à la baguette par Momo dit « Momo les olives » et son sourire communicatif, est une référence. « Nous travaillons en famille et nous avons également un espace aux Halles de Nîmes. J’ai fait ça toute ma vie, je suis tombé dans les olives quand j’étais petit. »

Jovial et proche de sa clientèle, Momo accueille Carmelo un habitué, qu’il considère même comme un ami proche. « Je viens ici depuis une quinzaine d’années, la confiance règne. Ce que j’aime dans ce marché, c’est que l’on retrouve toutes les classes sociales, il y a une mixité et une richesse culturelle qu’il n’y a pas ailleurs. »