Il y a 80 ans, Nîmes sous le feu des bombardements
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Vie municipale
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Hommage

Monique Boissière, Conseillère déléguée aux Armées et au Monde combattant et Richard Schieven, Adjoint à la sécurité, ont déposé une gerbe au nom du Maire de Nîmes Jean-Paul Fournier.
Ce mardi 27 mai, une cérémonie en mémoire des victimes des bombardements de Nîmes, le 27 mai 1944, était organisée dans la cour de l'Hôtel de Ville.
Les chiffres font froid dans le dos. Le 27 mai 1944, à partir de 10 heures, un déluge de feu et de fer s'abat sur la ville de Nîmes. 125 bombardiers américains lâchent 450 bombes en haute altitude, de manière imprécise. L'objectif, quelques semaines avant les Débarquements du 6 juin en Normandie et du 15 août en Provence : paralyser, dans plusieurs villes de France, les voies de communication et les troupes allemandes. La gare de triage, entre le quartier Richelieu et l'hôpital, est ciblée mais les dommages collatéraux sont terribles. Les victimes civiles sont bien plus nombreuses que militaires. 271 morts, 289 blessés, plus de 440 bâtiments détruits et 5 000 sinistrés. Jour funeste et tragique pour la Cité des Antonin.
80 ans plus tard, ce mardi 27 mai, un hommage solennel et empreint d'émotion était rendu aux victimes dans la cour de l'Hôtel de Ville. Entouré de nombreux élus municipaux et d'autres collectivités, le Premier Adjoint et Président de Nîmes Métropole Franck Proust a déposé la première des gerbes au pied de la plaque qui commémore ce moment douloureux de l'Histoire de Nîmes.