La place de l’Horloge à Nîmes vue du ciel

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  • Série vidéo "Vu du ciel"


Publié le 09 juin 2024Vidéo

Par Yann Benoit


Nouvel épisode de notre série « Nîmes vue du ciel » avec la place de l’Horloge : un lieu chargé d’histoire et idéal pour passer le temps autour d’un café.

La place de l’Horloge est un lieu très apprécié des Nîmois et des touristes. La tour, qui donna le nom à la place, a été reconstruite au XVIIIe siècle. Elle rythme le temps au centre de la ville depuis 500 ans.

En 2003, la place a fait peau neuve. Dallage, fontaine au ras du sol, éclairages synchronisés et jeux de lumières multicolores constituent une véritable animation. La tour de l’horloge est illuminée tout au long de l’année pour célébrer des événements comme Octobre rose, la Journée de lutte contre les violences faites aux femmes et de manière plus spectaculaire lors des festivités de Noël avec des projections monumentales.

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Projection monumentale de Noël sur la tour de l’Horloge

Le quart d’heure Nîmois

L’horloge qui marque le temps au sommet de la tour éponyme haute de 31 mètres rythme la vie du quartier et affiche obstinément un retard de neuf minutes. Ce qui ne semble déranger personne dans une ville où le fameux quart d’heure de retard est une règle immuable. Pas même les touristes qui, vacances obligent, ne se préoccupent ni du temps qu’il fait, ni du temps qui passe.

La place de l’Horloge à Nîmes fait un tabac !

Jean Nicot naît à Nîmes en 1530, probablement dans la maison paternelle située à l’emplacement de l’actuelle pharmacie de la place de l’Horloge (une plaque le dit). Il quitte Nîmes pour Paris, où il est archiviste du Roi Henri II qui, en 1559, l’envoya à Lisbonne en tant qu’Ambassadeur de France. C’est au Portugal qu’il connaott la graine de pétun, plant d’Amérique, connue plus tard sous le nom de tabac.

On raconte que, de retour en France, il la présente à la reine. Transformée en poudre, elle est utilisée pour soigner les migraines. Sur ses conseils, Catherine de Médicis s’en sert pour soigner son fils, François II. C’est ainsi que l’on donne au tabac le nom « d’herbe à la reine ». Les botanistes de la cour, eux, lui donnent pour nom scientifique nicotiana tabacum et la nicotine devint le nom savant d’un de ses composants.