L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

Nouvel épisode de notre série « Nîmes vue du ciel » avec un survol de l’Esplanade et de l’avenue Feuchères. Gros plan sur la fontaine Pradier et ses petits secrets.

C’est la plus grande place de Nîmes. Au sud des arènes, l’esplanade Charles-de-Gaulle constitue aujourd’hui, sur près de trois hectares au total, à la fois un vaste parc urbain et une agréable porte d’entrée vers le centre-ville, notamment pour les visiteurs en provenance de la gare. Elle est aussi un lieu de balade, de jeux ou de repos pour les habitants.

Si elle changea régulièrement d’aspect et de nom dans l’Histoire (Champ de Mars, Esplanade puis place Royale avant la Révolution, place du Maréchal-Pétain en 1940, place de la Libération en 1944 puis désormais esplanade Charles-de-Gaulle depuis 1970 ; souvent simplement « l’Esplanade » pour les Nîmois), elle fut toujours un lieu de promenade, puis de rassemblement et de festivités. Et elle le reste.

Des événements en série

Des exemples ? Au programme, entre autres, ces prochaines semaines : la finale de la Bourse des Jeunes talents le 13 avril, animations et commerces lors de la prochaine feria de Pentecôte (du 16 au 20 mai), la Journée Destination bien-être le 1er juin, Jeudivins des Jeudis de Nîmes durant l’été…

L’Esplanade n’arbore que depuis peu de temps son aspect actuel : elle fut entièrement réhabilitée (inauguration en avril 2012), comme l’avenue Feuchères et le parvis des arènes dans le cadre du vaste projet AEF. Quatre décennies plus tôt, elle avait été le lieu d’autres travaux, en profondeur, pour la réalisation d’un parking souterrain (construit entre 1968 et 1971), qui a accueilli le provisoire « marché des arènes » pendant la rénovation des halles entre 1971 et 1973.

La fontaine Pradier, symbole de la ville

Remontons encore le temps. Deux siècles plus tôt, en 1840, l’arrivée du chemin de fer à Nîmes incitait la municipalité d’alors à créer un monument artistique pour marquer l’entrée dans la ville, à proximité du palais de justice néo-classique. Le concours lancé en 1844 pour une fontaine monumentale était remporté par Charles Questel pour le dessin. Elle était réalisée par le célèbre sculpteur James Pradier (auteur notamment des douze Victoires du tombeau de l’Empereur aux Invalides, à Paris), qui appartient à une famille protestante locale. La fontaine était inaugurée en 1851.

En marbre blanc, l’œuvre (dont les traits du personnage principal seraient inspirés de la comédienne Juliette Drouet, qui avait quitté Pradier pour un certain Victor Hugo) symbolise la ville de Nîmes à plusieurs titres, de façon allégorique. Regardez bien, faîtes-en le tour : sur la tête de notre Juliette, la monumentale femme en drapé, une couronne à quatre faces représentent les monuments nîmois (arènes, Maison Carrée mais aussi ancien théâtre et palais de justice).

L’eau jaillit de quatre personnages représentant, eux, les « cours d’eau » majeurs de la région nîmoise (la Fontaine, le Rhône, le Gardon et l’Eure). Quelque part, dans les roseaux, se cache une petite grenouille que les Nîmois aiment à faire chercher à leurs amis de passage. Saurez-vous la trouver ?

Par Mathieu Lagouanère

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Retrouvez toutes les vidéos de notre série « Nîmes vue du ciel » sur la chaîne Youtube de la Ville de Nîmes.

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