Rue Émile-Jamais
Cette voie fait la jonction entre le boulevard Victor-Hugo, l’église Saint-Paul et l’avenue Jean-Jaurès.
La rue Émile-Jamais compte bon nombre de commerces de proximité avec un cordonnier, une laverie, des salons de coiffure ou encore un réparateur de vélos. Depuis quelques années, des magasins plus alternatifs ont fait leur apparition avec notamment l’installation récente de la Recyclerie Greenouille ou encore du dépôt-vente Au Petit Paris. Ce qui fait la particularité de cette rue, c’est aussi sa relation avec l’art et l’artisanat. Beaucoup de commerçants créent de leurs propres mains. Jusqu’à la fin des années 1990, deux cinémas y étaient installés. Depuis les années 1960, on y retrouve une école de danse historique, et les galeries d’art pullulent puisque l’on en compte aujourd’hui une dizaine. Et bien sûr, on ne peut pas parler de la rue Émile-Jamais sans évoquer la mythique bodega Pablo-Romero, temple de la fête et des amoureux des cultures taurines.
La rue Émile-Jamais en 1966 – photo : Hervé Collignon
ÉMILE-JAMAIS (1856 – 1893)
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Cet homme politique gardois a effectué ses études au lycée de garçons de Nîmes, puis à la faculté de droit de Paris. Il devient docteur en droit en 1881. Il montre un fort engouement pour la vie publique et des idées révolutionnaires. Il devient député du Gard de 1885 à 1893. En 1892, il est nommé sous-secrétaire d’État aux Colonies, démissionne quelques mois plus tard et meurt la même année à seulement 36 ans. Quatre jours à peine après son décès, le 21 novembre 1893, la municipalité nîmoise donne son nom à une rue, anciennement appelée rue Neuve.
Source : Les Rues de Nîmes d’Aimat Serre / Archives municipales
CORPS ET ÂME GALLERY
Loup Trentin-Bosquet, 41 ans, est marchand d’art, galeriste et commissaire d’exposition. Né à Montpellier et Nîmois d’adoption, il a créé sa propre galerie en 2009 qui rassemble 500 tableaux et 150 sculptures contemporaines. On y retrouve des œuvres originales de JonOne, L’Atlas, Miss.Tic, Banksy ou encore Shepard Fairey, des artistes prestigieux qui ont une sensibilité pour l’art urbain. Loup en est certain : « La rue Émile-Jamais, c’est la rue de l’art. On y retrouve sept établissements artistiques, et cela crée une dynamique et une communauté. Nîmes est une ville très culturelle, avec un potentiel énorme. L’art contemporain et le street art y tiennent une place importante. » corpsetamegallery.com 06 22 16 15 35
ACADÉMIE DANSE ET CIE
Noël Cadagiani, 61 ans, a été professeur de danse classique et contemporaine à la salle Pleyel à Paris. Il a récupéré les clés de cette école de danse, qui date des années 1960-1970, il y a 25 ans. L’espace de 300 m2 rassemble trois studios occupés par cinq professeurs et 200 élèves toute l’année. Ici, il est possible de pratiquer plusieurs styles de danse (flamenco, danse classique et contemporaine, claquettes…). Les studios sont mis à disposition d’autres associations culturelles et sportives mais aussi à des compagnies en résidence de créations artistiques : « En plus de cela, nous participons à de nombreux événements proposés par la Ville comme des inaugurations, les Pégoulades, la Nuit des musées ou encore les Jeudis de Nîmes», précise Noël. danseetcie.com 04 66 21 49 00
VERT’IGE
Julien Romera, 32 ans, est né à Nîmes. Passionné depuis tout petit par le végétal, issu d’une formation de concepteur-paysagiste et fort de son expérience de 10 ans dans une jardinerie de luxe en Suisse, il a décidé de revenir dans sa ville d’origine : « C’est un retour aux sources », s’amuse l’intéressé. Chez Vert’ige on retrouve principalement de la plante d’intérieur ainsi que des accessoires et de l’alimentation pour animaux, des produits d’entretien pour les plantes, des graines, des pots et de la décoration : « Je recherche la rareté des plantes, ce qui me distingue des grandes jardineries. J’essaie de transmettre ma passion aux clients, créer un lien de fidélité et de proximité, prendre le temps de leur donner les bons conseils. »
@_vert_ige_
04 66 64 98 46
