L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

Du 17 au 20 août, le Cloître des Jésuites à Nîmes accueille la première édition du festival « Les Rencontres Musicales de Nîmes ». Un événement consacré à la musique de chambre.

Le cloître des Jésuites, mis à disposition par la Ville, accueille un tout nouveau festival de musique de chambre, qui n’est pas sans rappeler les belles heures de « Musique au cloître ». Ce site à l’acoustique si particulière a attiré l’attention du directeur artistique Philippe Bernhard, et de trois jeunes solistes prodiges, à la carrière planétaire : le pianiste Alexandre Kantorow, la violoniste bulgare Liya Petrova, et le violoncelliste Aurélien Pascal. « Nous avons souhaité créer un événement festivalier intime, convivial, qui serait l’occasion de se retrouver chaque année pour jouer ensemble et avec des invités choisis, afin de conjuguer amitié et exigence artistique », précise Philippe Bernhard. L’entrepreneur nîmois Xavier Moreno, qui assure la présidence et le mécénat de cet événement, est un lien d’ancrage supplémentaire avec le territoire. Parrainé par France Musique, ce festival déjà repéré fera vibrer le public durant quatre soirées, invitant sur scènes d’autres jeunes artistes de renom. Proximité, convivialité et partage sont les sésames de ces nouvelles rencontres nîmoises.

Multipliant les combinaisons entre leurs instruments au gré des programmes, le pianiste Alexandre Kantorow, la violoniste Liya Petrova, le violoncelliste Aurélien Pascal échangeront ainsi sur scène avec Shuichi Okada et Charlotte Julliard (violon), Adrien Boisseau et Grégoire Vecchioni (alto), Victor Julien-Laferrière (violoncelle) et Adam Laloum (piano). Proximité, convivialité et partage – entre musiciens, entre musiciens et public, entre répertoires – sont les sésames de ces nouvelles rencontres nîmoises.

Les quatre soirées du festival élargissent d’emblée les horizons, invitant à l’itinérance dans de vastes paysages musicaux tournés vers l’est, osant des répertoires rares et somptueux laissés par les XIXe et XXe siècles, offrant aux œuvres de s’éclairer mutuellement.

Genèse invoquera, pour marquer les débuts du festival, Beethoven, Webern, Schubert et Korngold, tandis que Danse macabre, dont le titre évoque immanquablement celle de Saint-Saëns, s’enrichira des regards de Mahler, Schnittke, Bach et Chostakovitch. Les Nuits d’été ne seront pas celles de Berlioz mais les impressions nocturnes de Schubert, Liszt, Chopin, Mendelssohn et Schoenberg. Enfin L’Orient-Express fera étape dans les premières villes de son parcours ferroviaire, à Paris avec Debussy, à Munich avec Strauss, à Vienne avec Mozart, à Bucarest avec Enesco et à Budapest avec Bartók.

Pas de plus vers la découverte, l’Ouverture du Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn sera proposée dans sa version pour piano à quatre mains, le Nocturne opus posthume de Chopin dans un arrangement pour violoncelle et piano, la Danse macabre de Saint-Saëns au piano seul, la Nuit transfigurée de Schoenberg dans son écriture originelle pour sextuor à cordes. De grands voyages en perspective.

+ plus d’infos

Du 17 au 20 août, à 20h30 au cloître des Jésuites, 13 boulevard Amiral Courbet. 35 € l’entrée, 17 € tarif réduit, 65 € pass deux jours, 120 € pass 4 jours.
Billetterie, informations : rencontresmusicalesdenimes.com
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