Un budget 2024 à la fois maîtrisé et ambitieux
Vie municipale
Budget
346 M€
(Rappel BP 2023 : 334,3 M€)
Section fonctionnement :
260,6 M€ (+3,65 % par rapport à 2023)
Section investissement :
86 M€ (+3,73 %)
Budgets annexes :
Anru :26,3 M€ (dont 4,8 M€ pour la nouvelle école Léo-Rousson)
Cadereau :8,1 M€
Les principaux investissements en chiffres
Culture, sport, social : la Ville en première ligne
10,61 M€ sont destinés à participer au financement de projets et d’actions menées par quelque 500 associations.
Ainsi, la collectivité contribue à faire vivre le riche tissu associatif nîmois, avec une association pour 30 habitants (pour une moyenne nationale de trois pour 150 habitants).
Le CCAS est subventionné à hauteur de 3,4 M€ tandis que les autres établissements de la collectivité reçoivent 3,1 M€ (1,9 M€ pour l’Esban, 950 000€ pour le Carré d’art). Le Théâtre de Nîmes représente 3,2 M€ sur les 10,6 M€ pour les associations.
Au total, c’est plus de 17,3 M€ qui sont redistribués au profit des structures qui participent activement à la vie de la cité.
« Créer des richesses qui profitent à tous »
Trois grands axes : maîtrise de l’endettement, niveau d’investissement élevé et pas d’augmentation des taux d’imposition
Quelles sont les caractéristiques du budget 2024 ?
Il suit le cap fixé depuis 2001 par le Maire Jean-Paul Fournier et maintenu depuis, autour de trois grands axes : la maîtrise de l’endettement, un maintien du niveau d’investissement élevé et pas d’augmentation des taux d’imposition (nous avions même baissé celui de taxe foncière en 2018).
Nous sommes passés en 20 ans de 292 M€ de dettes à 172 M€. Notre capacité de désendettement est à environ six années : très loin du seuil d’alerte de 12 ans fixé par l’État. Et avec un niveau d’autofinancement satisfaisant, plus élevé qu’en 2023, cela nous permet de renforcer encore les investissements, à hauteur totale de 86 M€ si on prend en compte les budgets annexes Anru (rénovation urbaine) et cadereau (inondations).
Le premier d’entre eux, c’est le futur Palais des Congrès.
Oui, puisqu’il concentre 16,3 M€ cette année. Mais ce n’est pas le seul. Plus de 12 M€ sont investis dans la Halle des sports, un nouvel équipement au top pour toutes les associations qu’il va accueillir dès septembre. Ces deux grands projets représentent plus de 35 % du budget total d’investissement. Suivent la voirie (11 M€) et les bâtiments scolaires (2,5 M€), à la rénovation desquels nous engageons beaucoup de moyens depuis 2001.
Quid du budget de fonctionnement ?
Il est bâti autour d’un mot d’ordre : maîtrise. Il s’établit à hauteur de 260 M€, avec les budgets annexes. La Ville assume les augmentations de charges de personnel (112,5 M€ en 2024), avec notamment la revalorisation du point d’indice fixée par l’État, et des charges à caractère général. Le plus gros poste de dépenses, tous confondus, reste bien sûr l’éducation. Nous renforçons aussi notre soutien à la culture, à l’action sociale (3,4 M€ au CCAS) et aux associations sportives.
De manière plus globale, dans le contexte économique, comment parvenir à maintenir le cap que vous évoquiez ?
Grâce à une gestion rigoureuse. C’est très important pour maintenir notre niveau d’investissement élevé, et ça l’est d’autant plus dans ce contexte qui est difficile aussi pour beaucoup d’entreprises locales. Parce que cet argent reste dans l’économie et vient les soutenir.
Cela contribue à renforcer l’attractivité de notre ville. Le tourisme est un élément économique important, mais il y a aussi des nouveaux habitants, des entreprises qu’il faut savoir attirer. Quand on investit dans de nouveaux équipements, quand on engage des budgets de fonctionnement pour faire revenir le Tour de France, pour créer la Contemporaine de Nîmes ou pour les Ferias, le Festival de Nîmes, les spectacles historiques, etc., on donne envie aux habitants et aux entreprises de rester et aux nouveaux de venir. C’est créateur de richesses qui profitent à tous.