A Nîmes, la légende des Trois fontaines expliquée

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Publié le 28 novembre 2024Article

Par Mathieu Lagouanère


Dans le quartier de la Croix-de-Fer, un nouveau panneau de signalétique raconte l'histoire du sanctuaire dédié au premier martyr chrétien de Nîmes. Et la légende associée.

Il est arrivé d'Orléans à la fin du IIIe siècle pour évangéliser le territoire de Nîmes. Il ne fut pas très bien reçu : pour avoir interrompu une cérémonie païenne, Baudile fut décapité par la foule. La légende dit que sa tête, rebondissant trois fois, fit jaillir trois sources miraculeuses.

Inauguré le 20 mai (jour de la saint Baudile) 1872, là même où le sort réservé au premier VRP de la chrétienté à Nîmes s’est joué (précisément à l’intersection des rues Damian, des Moulins et… des Trois fontaines, dans le quartier de la Croix-de-Fer), un lieu de dévotion aux allures de crypte a été construit en hommage au martyr. Le sanctuaire est là, en contrebas, caché par la végétation. Dans la petite chapelle, à côté d'une statue du saint et de nombreux ex-voto et un très beau bas-relief.

L'Histoire du saint-patron de la ville de Nîmes

Fraîchement installé devant cet oratoire des Trois fontaines, un pupitre vient désormais rappeler l’histoire du lieu, et celle du saint patron de la Ville. Il s'agit du 102e panneau de signalétique patrimoniale et touristique disséminé dans Nîmes (pupitres, lutrins ou panneaux muraux).

Tous ont été conçus par le Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine afin de permettre aux visiteurs de découvrir les sites historiques en autonomie. Les affichages consacrés aux monuments les plus emblématiques proposent des textes en braille, des dessins en relief et des QR code conçus pour répondre à la labellisation “Destination pour tous”.