Nîmes : une médiathèque provisoire dans le quartier Pissevin

A l’horizon 2028-2029, la nouvelle médiathèque Marc-Bernard, entièrement réinventée, aura trouvé place au pied de l’ensemble immobilier de l’Espero. Pissevin aura alors changé visiblement de visage et amorcé sa mutation en profondeur, grâce au Nouveau programme de renouvellement urbain. La démolition du bâtiment actuel permettra la création d’un « chemin de l’eau » paysager et végétal qui transformera la centralité de tout le quartier.

À la suite de sa fermeture forcée l’an passé, pour préserver agents et usagers de graves faits d’insécurité, très rapidement une solution transitoire avait été mise en place : un espace bibliothèque au centre social Léon-Vergnole (2 500 volumes disponibles) et un Espace public numérique (sept postes informatiques) à la mairie annexe. Dans le même temps, l’activité hors les murs a été considérablement développée, avec les associations partenaires, dans les classes, les crèches, les maisons de retraite.

Mais pas question de se contenter de cela : la Ville souhaite offrir le meilleur service possible aux utilisateurs de cet équipement culturel et pédagogique, en premier lieu les élèves et les habitants du quartier. Une médiathèque provisoire, plus adaptée aux attentes et aux besoins, va donc voir le jour. Parmi plusieurs options possibles pour son implantation, Jean-Paul Fournier a choisi la plus centrale : le site des écoles maternelles et élémentaires Paul-Langevin. « Au cœur du quartier, et au contact direct des scolaires », souligne le Maire.

Un nouveau bâtiment d’environ 250 m2 sera construit en modules préfabriqués, pour une mise en œuvre la plus rapide possible et sans abattre le moindre arbre. Achetés par la Ville, ces modules pourront ensuite être réutilisés ou éventuellement revendus. Après le lancement du marché dès la rentrée, les travaux débuteront en janvier pour une ouverture au public prévue en mai 2025. « Je suis ravie que nous ayons pu trouver une solution pour répondre à la forte demande des habitants du quartier et maintenir un lieu dédié à la culture malgré les travaux liés au NPNRU », conclut Sophie Roulle, Adjointe déléguée à la culture.