Musée des Beaux-Arts : 4 000 chefs-d'œuvre à admirer à Nîmes
Culture
Fondé en 1821 dans la Maison Carrée, le Musée des Beaux-Arts est installé depuis près de 120 ans rue Cité-Foulc. Il abrite des trésors de la peinture ou de la sculpture. Ce 5 janvier, comme chaque premier dimanche du mois, les Nîmois peuvent le visiter gratuitement.
Avec ses 3 800 œuvres exceptionnelles, le musée des Beaux-Arts de Nîmes invite à un voyage unique à travers les écoles italienne, nordique et française, du XVe au XXe siècle. Admirez au rez-de-chaussée le majestueux cycle de peintures de Marc-Antoine et Cléopâtre signé Charles-Joseph Natoire, et la mosaïque romaine "Les noces d'Admète", véritable trésor antique.
En pénétrant dans ce bâtiment construit en 1907 et sublimé par Jean-Michel Wilmotte en 1987, le visiteur est accueilli par les statues monumentales d’Henri Bouchard, gardiennes d’un lieu où chaque recoin respire la beauté et l’élégance. Une visite incontournable pour les amateurs d’art et d’émotions intemporelles.
Peintures, dessins, gravures et sculptures
Ce bâtiment, situé dans le square de la Mandragore et rue de la Cité-Foulc, à deux pas des Arènes, conserve une très grande collection d’œuvres d’art de peintures, dessins, gravures et sculptures.
L’école italienne est représentée (« Madone Foulc » d’Andrea Della Robbia) aux côtés des écoles flamandes et hollandaises. Parmi les peintures françaises, des tableaux de Boucher, Delaroche, Coutaux, ainsi que trois grandes toiles de Charles-Joseph Natoire (XVIIIe siècle).
L'histoire du musée
Le musée, fondé en 1821 dans la Maison Carrée, abritait des œuvres antiques ainsi que quelques peintures et sculptures contemporaines et plus anciennes. L'espace devenu trop exigu, un concours architectural organisé en 1902 permet la réalisation du bâtiment actuel. L'architecte Maximilien Raphel le remporte.
Le musée des beaux-arts de Nîmes, érigé entre 1903 et 1907, va servir d’écrin aux œuvres d’art de la Ville de Nîmes. Lauréat du concours organisé en 1902, Raphel propose un bâtiment majestueux et moderne. En 1987, la rénovation respecte les principes des musées du XIXe siècle. Organisé autour d’un atrium, couvert d’une verrière offrant un éclairage zénithal, le musée donne accès à un double circuit de galeries au rez-de-chaussée et au premier étage via un escalier monumental.
L’habillage décoratif se mêle aux techniques modernes : verrières, charpentes en métal, planchers de béton et d'acier. Lors de la rénovation du musée en 1987, l’architecte Jean-Michel Wilmotte perpétue l’esprit initial du lieu entre innovation et tradition.