Léo-Rousson : une école innovante et durable à Nîmes
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Jeunesse / Education
L’aspect éco-responsable du groupe scolaire Léo-Rousson est au cœur de cette reconstruction.
© HB More Architectes
Le groupe scolaire Léo- Rousson ouvre ses portes le lundi 28 avril. Le nouvel établissement se distingue par son architecture durable et son intégration au cœur du quartier Clos-d’Orville.
Pensée par le cabinet nîmois HB More Architectes, en concertation avec les équipes enseignantes et les parents d’élèves, l’école Léo-Rousson se distingue par sa conception bioclimatique et ses volumes pensés pour le bien-être des élèves.
Porté par la Ville, le nouvel établissement prend vie sur le site de l’ancienne école, qui était l’un des derniers de type “Pailleron” de Nîmes, et ouvrira ses portes à ses 323 élèves le lundi 28 avril.
Bois et matériaux locaux
Le projet de reconstruction du groupe scolaire Léo-Rousson à Nîmes a été reconnu Bâtiment durable Occitanie « niveau Or » en phase conception.
© HB More Architectes
« Nous avons imaginé un bâtiment qui maximise l’apport en lumière naturelle tout en limitant les déperditions thermiques », explique Françoise Bottero, du cabinet HB More Architectes, qui, après Léo-Rousson, Pauline-Kergomard et l’école de Courbessac, signe son troisième établissement scolaire à Nîmes.
D’une superficie de 3 000 m2 (surface utile), l’école accueille 17 classes (6 en maternelle et 11 en élémentaire). Chaque espace a été pensé pour favoriser l’autonomie des enfants et leur confort, avec du mobilier modulable et des zones de travail flexibles. Des panneaux solaires en toiture produisent une partie de l’énergie nécessaire au fonctionnement du site. « Nous avons fait le choix de matériaux locaux et d’une isolation naturelle pour limiter l’empreinte carbone du projet, continue Françoise Bottero. Le bois joue aussi un rôle central dans la structure, apportant à la fois esthétisme et efficacité thermique.»
« Avec cette nouvelle école, la Ville de Nîmes affirme son engagement en faveur du bien-être des enfants, en leur offrant un cadre moderne, agréable
et adapté à leurs besoins. Le Maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, tenait à ce qu’elle soit aussi un véritable lieu de vie, favorisant les échanges entre les élèves, les familles et les habitants du quartier. »
Véronique Gardeur-Bancel Adjointe déléguée à l’Éducation, à la Réussite Éducative et à la Petite enfance
Éco-responsable
Chiffres
École élémentaire : 11 classes 197 élèves
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École maternelle : 6 classes 126 élèves
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BUDGET
Près de 12 M€ (9,7 M€ de la Ville + participation de l’Anru de 2,9 M€)
L’attention portée à la végétalisation est notamment un point fort du projet. La cour de récréation, conçue comme un véritable îlot de fraîcheur, favorise la biodiversité tout en offrant un cadre agréable et ombragé aux élèves.
« On a gardé le plus d’arbres possible et planté 13 autres dans la cour élémentaire. Chaque classe dispose d’un espace extérieur attenant, une terrasse souvent végétalisée. C’est l’une des importantes particularités du projet ! », précise l’architecte.
Ouverture sur le quartier
Des espaces mutualisés seront disponibles dans le hall.
© HB More Architectes
Au-delà d’un simple lieu d’enseignement, Léo-Rousson ambitionne de devenir un espace de vie pour les habitants du Clos-d’Orville. Le hall d’accueil dispose d’espaces mutualisés comme une salle polyvalente et trois salles d’ateliers qui seront aussi ouvertes aux riverains et au comité de quartier.
« L’école doit être un point de rencontre, un lieu qui rayonne au-delà des heures de classe, souligne Véronique Gardeur-Bancel, Adjointe au maire déléguée à l’Éducation, les locaux seront accessibles pour des activités périscolaires, des rencontres associatives et des événements culturels. »