L’aérodrome Nîmes-Courbessac en piste pour un nouvel envol
Restaurant, entreprises, centrale photovoltaïque… Les projets fleurissent à la suite de la reprise du site par la Ville de Nîmes.
L’ancien terrain militaire, plus que centenaire (l’installation de « la Poudrière » remonte à 1909), a récemment été cédé par l’Etat à la Ville de Nîmes. Depuis le 1er mars dernier, celle-ci en a délégué la gestion à la Société publique locale (SPL) Agate, avec l’ambition d’offrir un nouvel envol à l’aérodrome Nîmes-Courbessac.
Fraîchement atterri en provenance de Gap, premier site de France pour l’aéronautique de loisirs, le nouveau directeur Thibault de Rosnay a été recruté pour cela. « C’est un super challenge, lance le quinquagénaire. Pouvoir redévelopper un terrain d’aviation, c’est une opportunité quasi unique. »
Une promenade sécurisée de 4 km autour de l’aérodrome
Lui-même pilote par passion, il nourrit des projets tous azimuts pour l’aérodrome nîmois. Le premier : repenser et rénover la piste, « le cœur du site ». Mais aussi transformer le bâtiment d’accueil en un restaurant et créer quatre petits logements sur place, pour relancer le tourisme aéronautique sur une plateforme dont la proximité immédiate avec la ville est un argument rare en la matière.
- Lire aussi : notre sujet « Dans ma rue » sur le chemin de l’aérodrome.
Pour les locaux, Nîmois et Marguerittois qui viennent s’y balader, courir ou pédaler, une promenade de 4 km autour du site est en train d’être sécurisée et aménagée, avec une aire de jeux, des agrès, etc.
Afin de financer la mue de l’aérodrome Nîmes-Courbessac, Thibault de Rosnay entend instaurer une taxe d’atterrissage (qui ne concernerait les membres locaux de l’ACNC, l’Aéroclub de Nîmes-Courbessac) , implanter des entreprises sur le site (grâce aussi au voisinage avec l’autoroute) et, surtout, créer une centrale photovoltaïque, sur 22 ha, à l’est du site (qui en occupe une centaine au total) et via une ombrière innovante pour les aéronefs.