Journée de la laïcité : la Ville de Nîmes rend hommage à Samuel Paty et Dominique Bernard

  • Vie municipale


Publié le 09 décembre 2024Article

Par Julien Ségura


Ce lundi 9 décembre, à l'occasion de la Journée nationale de la laïcité, les élus de la Ville de Nîmes ont tenu à rendre hommage aux professeurs Samuel Paty et Dominique Bernard.   

“La laïcité n'est pas une option, elle est essentielle dans notre pacte républicain (…). En France, la liberté de conscience est fondamentale mais les religions doivent rester à leur place et ne pas troubler l'ordre public. Nous devons être les acteurs de la préservation de cette précieuse laïcité dont les premiers ambassadeurs sont les instituteurs, les professeurs." 

Ce lundi 9 décembre et par ces mots, Julien Plantier, Premier Adjoint, représentant le maire de Nîmes, a souligné l'attachement de la Ville au principe de la laïcité. 

Pour cette journée nationale de la laïcité, élus et citoyens se sont en effet rassemblés devant l'Hôtel de ville pour rendre hommage à Samuel Paty et Dominique Bernard, deux professeurs assassinés, victimes du terrorisme islamiste. 

“Les écoles doivent rester l'asile inviolable où les querelles des hommes ne pénètrent pas” 

“Aujourd'hui, nous rendons hommage à deux enseignants tués par des islamistes. A chaque fois, c'est l'obscurantisme religieux qui frappe. Ce qui a été visé au travers de ces lâches assassinats, c'est la libéralité du savoir et celle des esprits qui la produisent (…)”, s'est exprimé Laurent Poulain, Président de l'association Laïcité 30, invité pour cette cérémonie. Comme l'écrit l'avocat Richard Malka, les croyances ne peuvent jamais exiger le respect, seuls les femmes et les hommes y ont droit. Aucune croyance, aucune idée, aucune opinion ne peut exiger de ne pas être débattues, critiquées, caricaturées." 

Laurent Poulain qui a terminé son discours en citant Jean Zay (1904-1944), avocat et Ministre de l'Éducation nationale (1936-1939), assassiné par la milice de Vichy : “Les écoles doivent rester l'asile inviolable où les querelles des hommes ne pénètrent pas.”

Les élus et les Nîmois présents ont ensuite respecté une minute de silence et, pour finir, entonné La Marseillaise.