Feria de Pentecôte 2025 à Nîmes : les cartels dévoilés

La présentation des cartels de la Feria de Pentecôte 2025 a eu lieu ce vendredi 28 mars, en présence de Jean-Paul Fournier, Maire de Nîmes, Frédéric Pastor, Adjoint à la Tauromachie et Simon Casas, Directeur de Casas&Co mais également de nombreux élus municipaux.  

« La Feria est un vecteur important de l’identité de notre cité, elle fait partie de notre culture et participe à notre attractivité économique », affirme Simon Casas en introduction, très bavard comme à son habitude, avant de poursuivre « Ensemble, avec Jean-Paul Fournier, nous avons vécu de grands moments. Je lui promets aujourd’hui : je ferais tout pour continuer à faire vivre la tauromachie à Nîmes. »

Du jeudi 5 au lundi 9 juin, les arènes de Nîmes se préparent à vibrer au rythme d’une programmation taurine de tout premier ordre. « Créer une Feria dans l’arène c’est comme écrire un pièce de théâtre. Il faut de grands artistes et il faut également un bon metteur en scène », annonce Simon Casas. 

Le jeudi 5 juin, la Feria de Nîmes s’ouvrira avec une grande course camarguaise comptant pour le Trophée des As avec la présence des cocardiers Cobalt, Vicaire ou Castella de la Manade Saumade pour une Grande Royale face aux meilleurs raseteurs du moment emmenés par le champion de France en titre Zakaria Katif. 

Dès l’ouverture du cycle de corridas, le vendredi 6 juin, l’évènement s’annonce historique. Marco Perez, le nouveau prodige du toreo a choisi Nîmes, afin d’y être intronisé matador de toros à seulement 17 ans. « Nîmes est devenu le temple des alternatives. » Morante de la Puebla, artiste au toreo divin, lui remettra muleta et épée, en présence d’Alejandro Talavante. « Morante est mon toréro préféré, toutes époques confondues. Ses passes nous emportent comme des caresses » Une affiche de prestige pour un moment hors du temps. 

La corrida de clôture s’annonce elle aussi mémorable ! Le lundi 9 juin, les arènes seront le théâtre d’un challenge hors normes : Borja Jiménez seul face à six toros de Victorino Martin. « C’est inédit et c’est seulement à Nîmes. » Une confrontation entre le torero révélation de la temporada 2024 et un fer de légende, à la caste et la  bravoure uniques. Dans la riche histoire des arènes de Nîmes, nombreux sont les seuls contre six à avoir forgé le prestige de ceux qui acceptent d’en relever  le défi. Une corrida où courage et vérité s’écriront en  lettre de gloire.

Le samedi 7 juin, en fin d’après-midi, la jeunesse et l’expérience se rencontreront dans une affiche savoureuse. Lalo de Maria dernier matador français en date, qui avait coupé deux oreilles pour son alternative, retrouvera le colisée nîmois aux côtés de deux figures incontournables : Sébastien Castella  qui célèbrera ses 25 années d’alternative et José  María Manzanares face aux toros de García Jiménez. En matinée, la soixante-quatrième novillada de la cape d’or prendra une dimension internationale avec pas moins de quatre nations représentées, dont le Mexicain Eduardo Neyra, la promesse portugaise Tomás Bastos, et le jeune nîmois Victor face aux novillos de Talavante. 

Le dimanche 8 juin, sera une journée majeure pour Clemente qui toréera à deux reprises, confirmant  ainsi son talent et son ascension. D’abord en matinée pour le retour de « la corrida de l’art » qui sera un hommage au classicisme et à l’émotion pure. Sous le soleil de midi, Clemente sera aux côtés de deux artistes bénis des dieux andalous : Daniel Luque et Juan Ortega. L’après-midi il retrouvera l’amphithéâtre romain et les toros de Robert Margé, l’un des fers les plus appréciés de l’aficion française et devant lequel le torero français  s’était brillamment illustré en 2024. A ses côtés, la  grande figura Miguel Ángel Perera, technicien au temple millimétré et Juan Pablo Sánchez, l’un des plus importants toreros mexicains actuels. « C’est important de faire des clins d’œil internationaux dans la programmation. Nos éclats font de l’ombre à la tauromachie espagnole. » 

Comme toujours à Nîmes, l’art du rejoneo occupera de nouveau une place majeure avec un mano a mano colossal le lundi 9 juin entre les deux étoiles du toreo équestre opposant la nîmoise Léa Vicens au fougueux Diego Ventura. L’élégance face à la puissance pour une matinée qui promet d’être prodigieuse.