Dans le rétro : les moments forts de 2024 à Nîmes

Pour ce dernier jour de l'année, Vivre Nîmes vous propose un petit récapitulatif des grands événements qui ont fait 2024. Revivez les temps forts de cette année écoulée et laissez-vous guider à travers les rendez-vous qui ont marqué la cité des Antonin : 

Du 5 avril au 23 juin, Nîmes a été la capitale de la création artistique grâce à sa première édition de la Contemporaine de Nîmes. Un festival, sous forme de triennale, qui a mis l’art contemporain au centre de la cité avec plus de 50 artistes invités dans 25 lieux et qui a mobilisé plus de 600 habitants. Au total, ce sont 80 826 visiteurs qui ont arpenté cette nouvelle manifestation portée par la Ville, auxquels il faut ajouter les quelque 96 000 personnes venues contempler les œuvres dans l’espace public.

Le 16 juillet, le Tour de France a fait étape à Nîmes pour la 20e fois, confirmant la ville dans son statut de « capitale des sprinteurs ». C’est le Belge Jasper Philipsen qui s’impose après une étape de 188 kilomètres, lancée à Gruissan dans l’Aude, dans un sprint final boulevard Allende. Tadej Pogacar a, lui, conservé son maillot jaune, remis sur le podium par le Maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier. C’est d’ailleurs le Slovène qui a remporté cette édition 2024 de la Grande Boucle.

Premièrement, pour la Feria de Pentecôte avec 1,2 million de visiteurs. L’événement enregistre une augmentation de 5,6 % par rapport à l’année dernière. Record aussi pour le Festival de Nîmes. Le rendez-vous musical a compté 190 000 spectateurs présents dans les arènes lors des 21 dates proposées par la Ville. Les sportifs ne sont pas en reste avec un record pour le Nîmes Urban Trail (Nut) qui a réuni 9 000 coureurs.

Le 25 août 1944, après deux années d’occupation par les soldats de la Wehrmacht, Nîmes renoue avec la liberté. La Ville a tenu à célébrer ses 80 ans de la Libération. Une cérémonie a été organisée à la Pyramide dédiée aux martyrs de la Seconde Guerre mondiale, avenue Jean-Jaurès, et un grand colloque s’est tenu à Carré d’art le 28 août. Organisé en partenariat avec Midi Libre, ce dernier a donné la parole à des historiens et des témoins de l’époque pour un nécessaire devoir de mémoire.

Créés en 1994, les Jeudis de Nîmes ont fêté leurs 30 ans cet été avec une édition étoffée et de nouveaux lieux investis pour célébrer cet anniversaire. Parmi les nouveautés : l’utilisation de la rue Auguste entièrement piétonnisée pour un marché artisanal avec vue sur la Maison Carrée.

La judokate Shirine Boukli, les archers Valladont et Addis, les frères Lebrun en tennis de table : les champions locaux ont porté haut les couleurs de Nîmes et de l’équipe de France aux Jeux olympiques. Au total, ils rapportent cinq médailles. Sans oublier Flora Vautier. La jeune pongiste de 19 ans était la seule représentante nîmoise aux Jeux paralympiques de Paris. Elle a remporté sa première médaille (bronze) en double mixte.
L’esprit olympique a soufflé toute l’année à Nîmes notamment dans les écoles où près de 300 élèves ont accompagné la torche olympique des Alaé jusqu’au pied de la Maison Carrée, après un parcours de 50 km dans 24 écoles.

2024 a marqué aussi les 140 ans du « ventre de Nîmes » : Les Halles. Ville et étaliers en ont profité pour proposer des festivités les 9 et 10 novembre. Les Halles réunissent aujourd’hui 71 étaliers répartis sur 3 500 mètres carrés sans oublier les étaliers situés sur le pourtour. Des Halles dont les abords sont en cours de transformation.
Un chantier comme un préambule à la future réfection et modernisation du marché dans les années à venir.

Le nouveau “temple dédié au sport”, situé au Mas de Vignoles, a été inauguré le mardi 5 novembre par le Maire de Nîmes Jean-Paul Fournier. Une cérémonie empreinte d'émotion et de promesses.« Un temple dédié au sport. » C’est avec ces termes que le Maire de Nîmes Jean-Paul Fournier, sans dissimuler son plaisir, inaugure ce mardi matin la Halle des sports Ludivine Furnon au Mas de Vignoles. Un nouvel équipement de 8700 m2 qui accueille désormais les sociétaires de 18 associations sportives locales (la plupart ayant quitté le vétuste stade des Costières). « Ce projet constitue un engagement politique fort, poursuit Jean-Paul Fournier, après avoir coupé le ruban. Ce nouveau lieu de rencontres, d’échanges et de partage vient renforcer encore, avec l’accueil d’événements tels que la Vuelta, le Tour de France ou le tournoi international de tennis au printemps dans les arènes, le statut de Nîmes en tant que véritable terre de sport. »

Au rez-de-chaussée, le bâtiment héberge ainsi une salle omnisport de 1 200 m² avec un mur d’escalade, deux salles dediées à la gymnastique artistique (1 400m²) et à la GRS (730 m²) et un espace polyvalent de 900 m² avec sa buvette. A l’étage, outre les gradins et une terrasse d’honneur : une salle d’escrime de 700 m² et un dojo de 300 m² flambant neufs. Splendide.