Le Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance dresse un bilan positif
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Sécurité

Réuni en mairie ce mardi 15 avril, le Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD), porté par la Ville de Nîmes, dresse un bilan positif des actions menées depuis quatre ans. Le CLSPD est prorogé jusqu’en septembre 2026.
Ce mardi 15 avril, la Ville de Nîmes a réuni les partenaires impliqués à ses côtés dans la prévention de la délinquance autour de Jean-Paul Fournier, Maire de Nîmes : Jérôme Bonet, Préfet du Gard, Cécile Gensac, Procureure de la République de Nîmes, et Régis Begorre, Directeur académique adjoint des services de l’Education nationale du Gard.
Une réunion de travail qui a permis de dresser un bilan positif pour le Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) porté par la Ville de Nîmes (et signé en 2021) : 26 des 29 fiches actions de la stratégie territoriale ont été totalement déployées durant ces quatre dernières années. Il est à noter que l’objectif n’a pas été totalement atteint pour trois fiches actions : mettre en place des dispositifs pour lutter contre l’absentéisme, développer le placement des TIG mineurs au sein de la collectivité et développer la cartographie de la délinquance.
« La stratégie territoriale de sécurité et de prévention de la délinquance 2021-2024, clé de voûte de la politique de prévention menée par la Ville, a été prorogée jusqu’en septembre 2026 en raison, d’une part, de la non-élaboration fin 2024 de la stratégie nationale de sécurité et de prévention de la délinquance dont les axes doivent être repris au niveau territorial mais aussi afin de permettre à la future municipalité de construire une stratégie adaptée à ses priorités.».
Les actions phares de la Ville
Des actions de sensibilisation ont été menées par les policiers municipaux auprès des élèves du CP au CM2 dans le cadre scolaire. Ces actions ont porté sur la prévention routière, les dérives du numérique, les dangers de l’utilisation des réseaux sociaux. Des actions de sensibilisation à l’usage des deux roues ont également été réalisées et des policiers municipaux sont intervenus dans les écoles pour attribuer l’Aper (Attestation de première éducation à la route) aux élèves.
Chaque année, ce sont près de 4000 élèves qui sont sensibilisés à la sécurité routière sur la ville de Nîmes. Dans le cadre extra-scolaire, des policiers nationaux, épaulés par un policier municipal, peuvent également encadrer plusieurs dizaines de jeunes pour des activités de loisirs et d’éducation à la citoyenneté. Ces actions viennent renforcer à terme les liens de proximité et le dialogue entre les policiers et les jeunes Nîmois.
Le renforcement du lien police municipale-population est également une priorité du dispositif. La police municipale de Nîmes est la 6e de France en nombre d’agents avec un objectif final en 2026 de 200 agents opérationnels (actuellement 169). La police municipale s’adapte à l’évolution des besoins de service public avec la création de deux nouvelles unités : une unité de lutte contre les nuisances et une unité de protection de l’environnement.
“Cette réorganisation vise à permettre une meilleure gestion et un déploiement efficace avec une présence accrue sur la voie publique en journée. Cette recherche d’efficience s’intègre dans un projet de nouveau poste central de police municipale sur le même site opérationnel que l’hyperviseur”, souligne Richard Schieven, Adjoint délégué à la Sécurité, qui veille à la bonne réalisation des fiches actions de concert avec Richard Tibérino, Adjoint délégué à la Sécurité des bâtiments publics et privés, à la Sécurité routière et à la Prévention de la délinquance et avec Mylène Mouton, Adjointe déléguée à l’Egalité, aux Droits des femmes, aux Handicaps, à la Lutte contre les discriminations et à l’aide aux victimes, selon les délégations de chacun.
La pérennisation du poste de l’intervenante sociale au commissariat est également une priorité pour la Ville. Pour ce faire, une convention triennale de partenariat relative à la mise à disposition et au financement de ce poste a été conclue entre l’Udaf, la Préfecture, la Police nationale, le Conseil départemental et la Ville jusqu’en 2026.
Enfin, le développement du champ de compétence des rappels à l’ordre avec le déploiement de la lettre plainte pour lutter contre les vols à l’étalage est également engagé.

Le CLSPD en quatre axes
- Prévention de la délinquance chez les plus jeunes avec des actions de sensibilisation : prévention routière, dangers de la drogue, des réseaux sociaux, développement des chantiers éducatifs, développer le travail d’intérêt général des mineurs, évolution du pôle Proximité qui agit dans les quartiers prioritaires ;
- Protection des personnes vulnérables: mise en place du groupe de travail Violences faites aux femmes et aide aux victimes, financement d’intervenants sociaux dans les commissariats, consolidation de la Maison de Justice et du Droit, sensibilisation et formation des agents de la Ville aux violences conjugales, lutte contre le harcèlement de rue avec le dispositif Angela ;
- La population, nouvel acteur de la prévention de la délinquance : volonté de faire de la participation citoyenne un acteur de la prévention de la délinquance (21 Comités de quartiers sont signataires du protocole d’adhésion au dispositif de participation citoyenne), développement des marches exploratoires de sécurité, promotion du dispositif « tranquillité absence » de la police nationale, développement de l’appli Ville de Nîmes pour signaler les incivilités ;
- Gouvernance rénovée et efficace : développer le champ de compétence des rappels à l’ordre, développer la vidéo protection et augmenter le nombre de caméras (à ce jour plus de 700 caméras de vidéo protection), développer les travaux d’intérêts généraux pour les majeurs, lutter contre les nouvelles drogues et addictions, lutter contre les rodéos urbains.