L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

Sa livraison n’est attendue que pour fin 2025, mais déjà l’ossature du nouvel équipement de la Ville de Nîmes sort de terre. Plongée dans les entrailles du h2.

Peu à peu, sa silhouette prend forme, ses lignes se dessinent. Dressé entre la porte de France et les jardins du musée de la Romanité, le Centre des congrès de Nîmes n’est plus un simple projet. « On est dans le concret, se réjouit Jean-Paul Fournier, Maire de Nîmes, à l’origine de la commande. Encore un peu plus d’un an de travaux avant l’inauguration mais on est dans les temps. Aucun retard à déplorer. Sur un projet aussi technique et emblématique que celui-là, on peut parler de prouesse. »

Une véritable fourmilière

Si le planning est respecté, c’est parce que, en coulisses, par-delà les palissades qui masquent le chantier, les ouvriers s’affairent comme jamais. Près de 60 présents chaque jour en ce moment ; 130 d’ici quelques mois, au pic de l’activité. « Les ouvrages béton sont réalisés à 90 % et toutes les structures métalliques devraient être posées d’ici fin novembre », résume Lionel Devaux, associé de l’agence Chabanne qui, avec son homologue Thomas Hervé de l’agence 3XN, a imaginé le projet pour la Ville de Nîmes, et dont le rôle est de faire le lien au quotidien entre tous les interlocuteurs de la maîtrise d’œuvre : bureaux d’études (géothermie, façades, scénographie, organismes de contrôle…) et de l’ensemble des corps de métiers (une vingtaine d’entreprises au total).

« Nous sommes les garants, en partenariat avec les entreprises, de la qualité de la réalisation, de la maîtrise du budget, des délais, du respect des plans initiaux… », poursuit-il. Au milieu de cette fourmilière, les rôles sont parfaitement répartis. Au sous-sol, à côté des vannes d’arrivée des 19 sondes géothermiques qui vont chercher, entre 100 et 150 mètres de profondeur, l’énergie nécessaire pour assurer les futurs besoins en chaud et en froid, l’heure est au déploiement des réseaux fluides. À terme, 11 km de réseau de plomberie vont traverser les deux bâtiments de l’équipement. Ce dernier s’étendra sur près de 8 500 m2 (soit un peu plus qu’un terrain de football) répartis sur trois étages.

32 mois de travaux.

130 ouvriers par jour au pic de l’activité.

59,6 M€ de budget, dont près de
22 M€ pour la Ville.

Un auditorium de 692 places

Au rez-de-chaussée, l’entrée principale du bâtiment A se devine. Avec, déjà, la pose de l’escalier central, qui fera la jonction avec le premier étage, et donnera sur la rue Jean-Reboul, l’endroit où l’architecture formant un « h » a inspiré le nom de h2. Les deux autres escaliers monumentaux, de forme hélicoïdale, seront livrés en octobre. Les 530 tonnes de charpente métallique auront alors quasiment été posées. Et l’ossature globale de l’auditorium de 692 places, lieu central des futurs congressistes, aura été achevée.

Fin novembre, le bâtiment sera « hors d’eau » et une nouvelle tranche de travaux pourra débuter. Avec notamment l’arrivée du second corps d’état : plaquistes, menuisiers, etc. Début 2025, les façades extérieures du h2 apparaîtront ; qu’il s’agisse des espaces vitrés ou de la pierre de Lens qui, avec ses lignes et ses courbes singulières, va venir s’insérer dans le décor avec douceur et faire le lien avec l’Histoire. « On a vraiment hâte de voir sur pied cet équipement structurant de la Ville, conclut Julien Plantier, Premier adjoint délégué à l’Urbanisme. Il va venir développer le tourisme d’affaires et apporter de nouvelles retombées économiques, mais va aussi et surtout profiter aux Nîmois au quotidien. »

Suivez l’avancée du chantier quotidiennement sur nimes.fr/projets.

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