L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

Une dizaine de dinos en taille réelle vont prendre possession de la galerie Jules-Salles du 31 mai au 10 novembre. Une exposition inédite et exceptionnelle proposée par le Muséum d’histoire naturelle de Nîmes, en collaboration avec celui d’Aix-en-Provence et les parcs Dinopedia.

Un tyrannosaure de plus de 10 mètres, un tricératops plus vrai que nature ou encore un quetzalcoatlus, ce reptile volant qui pouvait atteindre une dizaine de mètres d’envergure… Du 31 mai au 10 novembre, les visiteurs de la galerie Jules-Salles seront plongés dans l’ère du Mésozoïque avec l’exposition « Sur les traces des dinosaures, du Gard aux Amériques ». « Avec cet événement, on veut montrer la taille réelle de ces colosses », assure Adeline Rouilly, directrice du lieu qui chapeaute l’exposition. Et, pour ce faire, le Muséum a fait appel à Dinopedia, société propriétaire de plusieurs parcs (dont un à la Grand-Combe dans le Gard) dédiés aux dinosaures et spécialisés dans les animatroniques. « Ce sont des automates dernière génération qui intègrent de la mécanique, de la sculpture, de la texture pour créer des dinosaures très réels », explique Céline Fustier, directrice de Dinopedia découverte. Respiration, cri, mouvement… les dinosaures exposés apparaîtront donc comme presque vivants !

Mais attention, si cette exposition a un côté ludique par l’ampleur et la taille des sujets présentés, elle se veut également rigoureusement scientifique.

Approche scientifique

« Dinopedia travaille avec des paléontologues et des spécialistes des dinosaures pour la conception de leurs automates. Les dinosaures exposés seront aussi accompagnés d’explications sur leur mode de vie, leurs caractéristiques », continue Adeline Rouilly du Muséum de Nîmes, qui s’est aussi associé pour cette exposition avec celui d’Aix-en-Provence.

Ce dernier, véritable institution dans la recherche scientifique autour de la paléontologie, présente une vingtaine de fossiles dont un fémur de titanosaure faisant 1,80m. « Cette exposition est aussi là pour rappeler que le Sud de la France et le Gard ont des vestiges de cette époque. Le Muséum de Nîmes conserve, par exemple, la griffe et l’avant-bras d’un allosaurus trouvé en 1965 à Montmirat par René Jeantet, ancien conservateur du Muséum de Nîmes. Un allosaurus sera d’ailleurs présenté par les équipes de Dinopedia et sera installé à demeure dans le jardin du Muséum », termine Adeline Rouilly.

© Dinopedia

Tricératops : Plus proche de la réalité que celui du film de Spielberg, Jurassic Park, un tricératops est présenté dans l’exposition nîmoise. Un dinosaure de la fin du Crétacé qui vivait en Amérique du Nord. Herbivore, il se nourrissait de plantes basses. Il est reconnaissable, bien sûr, par ses trois cornes faciales.

© Dinopedia

Allosaurus : Il était un prédateur plus ancien que le tyrannosaure puisqu’il vivait à la fin du Jurassique, presque 80 millions d’années plus tôt que le T-Rex. Il était un grand prédateur en Amérique du Nord et côtoyait des dinosaures comme le diplodocus et le stégosaurus. L’allosaurus présenté dans l’exposition se base notamment sur une griffe d’un vrai allosaurus trouvée en 1965 dans le Gard, à Montmirat. Il sera gardé par le Muséum d’histoire naturelle, dans son jardin.

© Dinopedia

Quetzalcoatlus : Il est le seul de la liste à ne pas être un dinosaure mais un ptérosaure (reptile volant) et pas des moindres puisqu’il s’agit du plus grand animal volant de l’histoire. Avec ses 6 mètres de haut et ses 10 mètres d’envergure, il était un grand prédateur capable de manger de petits animaux, des carcasses ou même des œufs. 

Pratique

« Sur les traces des dinosaures, du Gard aux Amériques », du 31 mai au 10 novembre. Galerie Jules-Salles, 13 bd Amiral-Courbet.
Entrée : 5 euros, gratuit pour les moins de 18 ans.
Billets en vente au Muséum d’histoire naturelle, 13 bd Amiral-Courbet à Nîmes.
Téléphone : 04 66 76 73 45.

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