L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

Série policière à succès de France 3 depuis 2013, « Meurtres à » tourne un épisode à Nîmes. Petit tour dans les coulisses du tournage, guidé par Roman Turlure, le producteur de la série.

Une collections d’intrigues policières liées à une légende ou une particularité locale, mené par un duo d’enquêteurs… C’est le principe de la série à succès de France 3 « Meurtres à » qui rassemble en moyenne près de quatre millions de téléspectateurs à chaque diffusion… Parmi les nombreux comédiens qui ont déjà participé à cette série : Frédéric Diefenthal, Pierre Arditi, Ingrid Chauvin, Lorie Pester ou encore l’animateur Stéphane Bern, un habitué de Nîmes.

Un nouvel épisode est en cours de tournage à Nîmes, durant une vingtaine de jours, jusqu’au 28 mars. « Nous voulons que chaque épisode de la série soit un « Des Racines et des ailes » version Agatha Christie, confie Roman Turlure, producteur chez Quad Drama Production. Notre souhait est de donner envie aux personnes qui regardent la série de venir visiter les villes où l’on tourne. Et c’est très souvent le cas ! A Nîmes, le poids de l’Histoire est imprégné partout. Et France Télévisions a tout de suite adhéré à l’intrigue. »

Synopsis : Nîmes, la « Rome française »

L’intrigue, justement ? Au pied de la Tour Magne gît un corps sans vie, en costume de gladiateur, un glaive enfoncé dans l’estomac… Stupeur ! Dans un lieu aussi emblématique, qui a décidé de remettre le combat à mort au goût du jour ? Et surtout, pourquoi ?

Juliette Plumecocq-Mech dans la peau du capitaine de gendarmerie Béatrice Pernetti (à gauche) et Tiphaine Daviot (au centre) qui joue le rôle d’Alix Madrigal, avec le producteur Roman Turlure.

Côté personnages, à quelques jours de la retraite, la capitaine de gendarmerie Béatrice Pernetti, en charge de l’enquête, voit d’un mauvais œil l’arrivée de sa future remplaçante, la « Parisienne » Alix Madrigal. Bien qu’a priori aux antipodes l’une de l’autre, les deux femmes vont vite devoir mettre leurs différends de côté. Elles ont une semaine pour s’apprivoiser, arrêter l’assassin, et se découvrir davantage de complicité qu’elles n’auraient pu l’imaginer.

Dans leurs rôles respectifs, les comédiennes Juliette Plumecocq-Mech et Tiphaine Daviot. Un choix évident pour le producteur : « Quand j’ai imaginé cet épisode, je voyais ce duo entre elles, c’était une évidence. Ce sont deux talentueuses comédiennes, qui forment un duo de choc ! » Mathieu Madénian et Eric Savin, notamment, complètent le casting côté masculin.

Première image du tournage à la Tour Magne, point de départ de l’intrigue de Meurtres à Nîmes. ©Quad Drama Production.

Un épisode tourné en format cinéma

Après plusieurs mois de repérage pour dénicher les meilleurs spots pour le tournage des différentes séquences, les prises ont lieu dans les rues du centre-ville, autour de la Maison Carrée, aux Jardins de la Fontaine dont la splendide Tour Magne (point de départ de l’intrigue), dans les Arènes, à l’Impérator ainsi qu’à l’Université de Nîmes sur le site de Hoche. Le Pont du Gard fera aussi partie du casting.

« Cela fait plusieurs années que j’avais en tête de faire un épisode de cette série policière à Nîmes. Et je suis d’ailleurs surpris que les caméras ne s’y installent pas plus souvent. Cette ville est si belle, lumineuse et tellement accueillante. J’y viens assez souvent ayant de la famille alentours », explique Roman Turlure.

« Pour ce « Meurtre à Nîmes », tout est filmé en format cinématographique pour magnifier les décors, poursuit-il. Ce n’est pas le cas pour tous les épisodes mais il fallait absolument mettre en valeur ce patrimoine exceptionnel et la réalisatrice, Anne Péjean, fait un travail formidable. Tout comme la quarantaine de personnes mobilisées au quotidien sur le plateau. »

Séance maquillage avant l’entrée en scène de la comédienne Juliette Plumecocq-Mech.

A ce jour, la production ne connaît pas la date précise de diffusion du programme, décidée par France télévisions. Il faudra sans doute attendre la rentrée 2024 pour que le meurtrier soit identifié.

Par Marjorie Gourdou

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