Sécurité : la Ville de Nîmes et l’Etat s’engagent à renforcer et à mutualiser leurs actions
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Ce jeudi 25 avril, Jean-Paul Fournier, Maire de Nîmes, et Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté et de la Ville, ont signé un attendu Contrat de sécurité intégrée. Objectif : une réponse globale et coordonnée face à la délinquance.
« Enfin nous y sommes », se félicite le Maire de Nîmes. Il aura en effet fallu près de trois ans d’échanges, depuis la proposition du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, pour y parvenir. Ce jeudi 25 avril, Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d’Etat chargée de la Citoyenneté et de la Ville et Jean-Paul Fournier ont paraphé un Contrat de sécurité intégrée (CSI), au centre socio-culturel et sportif André-Malraux. Au cœur même d’un quartier du Chemin-bas d’Avignon récemment endeuillé par les conséquences du narcotrafic.
Un document qui, noir sur blanc, engagent les deux parties. « Cette signature est une étape dans la reconquête républicaine, se félicite le Maire de Nîmes, qui n’a cessé d’œuvrer en sa faveur. Nous allons travailler main dans la main, autorités locales et nationales, Etat, Education, Parquet et Ville de Nîmes, pour renforcer nos dispositifs de prévention et de lutte contre la délinquance. »
Davantage de policiers et de caméras
Par ce contrat, les quatre parties en question s’engagent à « renforcer et mutualiser leur action dans les domaines concourant à la sécurité publique ». D’abord par la présence policière sur le terrain. La création d’une brigade des transports, forte de 12 effectifs et dévolue à l’aire urbaine nîmoise est actée. Un Groupe interministériel de recherches (Gir) est créé pour lutter contre le blanchiment d’argent lié au trafic de stupéfiants dans le département. Son siège sera localisé à Nîmes.
Forte de 169 agents armés, la police municipale nîmoise (la 5e plus importante de France) intensifiera davantage encore son opérationnalité. Des efforts considérables ont déjà été menés par la municipalité ces dernières années ; ils seront poursuivis avec notamment le recrutement de 30 nouveaux policiers municipaux à l’horizon 2026. Ou encore l’augmentation du nombre de caméras de vidéo-protection de 20 unités par an, pour atteindre 640 en 2026.
Justice, prévention, éducation…
Le CSI engage aussi ses signataires sur d’autres aspects : justice, prévention, éducation, lutte contre la radicalisation et politique de la ville. Dans ce dernier volet par exemple, les enjeux de sécurité seront pris en compte « le plus en amont possible » dans le cadre des différentes opérations menées grâce au Nouveau programme de renouvellement urbain (NPNRU). « Je suis convaincu que la réussite de ce vaste projet sera une des clés pour la prospérité de Nîmes dans les décennies à venir », conclut le Maire Jean-Paul Fournier.
Un poste de police mutualisé à Pissevin
Dans le cadre du CSI, la Ville et l’État s’engagent à créer un poste de police mutualisé dans le quartier Pissevin. Son installation, par le transfert de celui de Valdegour, offrira une convergence des actions des forces de l’ordre au sein du quartier.
Ce nouvel équipement, qui accueillera prioritairement des policiers nationaux, offrira également des espaces pour les agents de la police municipale. Financé par l’Etat avec une participation de la Ville, il rendra visible les forces de l’ordre sur un point fixe. Une présence fortement attendue dans le quartier et par la population.
Ouverture prévue cet été.