Pour sa troisième édition, la campagne solidaire initiée par la mairie de Nîmes s’achève sur la collecte d’une somme record. L’argent sera utilisé, en accord avec les associations nîmoises, pour aider les femmes en difficulté, notamment les mères.
C’est l’heure du bilan. La troisième campagne de dons contre la précarité hygiénique, qui s’est tenue de septembre à fin décembre 2023, s’est achevée sur la somme totale de 40 000 euros récoltés. Malgré une inflation persistante, les Nîmois ont donc une fois de plus montré leur solidarité envers les plus démunis.
Après avoir récolté 28 000 € l’année dernière, les dons financiers ont augmenté de plus de 40% en dépassant cette année les 40 000 €. Un record pour cette initiative lancée en 2021 par la Ville.
En plus des kits classiques, des culottes menstruelles et des couches pour bébés
En concertation avec Humanimes, l’APA et le réseau Cansas, (Collectif d’associations nîmoises de solidarité et d’accès aux soins, créé à l’initiative de la Ville), les sommes récoltées seront utilisées à hauteur de 18 000 € pour diversifier l’offre de produits en les adaptant à des publics particulièrement fragilisés avec l’achat de culottes menstruelles (qui sont écologiques, durables et de bonne qualité) et de couches pour bébé, dont les prix ont très fortement subi l’inflation. Une action qui apporte un soutien important aux femmes avec enfants en bas âge, touchées à double titre par la précarité hygiénique.
Le reste de la somme collectée auprès des entreprises et les dons de produits par les particuliers permettra de confectionner 2 800 kits « classiques » qui seront répartis au sein des associations du collectif.
« Une forte augmentation des dons malgré le contexte économique »
« On constate une forte augmentation des dons malgré le contexte économique compliqué, se réjouit Dolorès Orlay-Moureau, Adjointe déléguée à la Santé, à l’hygiène et à la prévention des risques sanitaires. C’est la preuve que la campagne fonctionne et que nos partenaires financeurs soutiennent de façon croissante notre démarche lancée en 2021. Au nom de la Ville et de Jean-Paul Fournier, Maire de Nîmes, je remercie toutes celles et ceux qui y ont participé pour la générosité dont ils font preuve envers les femmes en situation de précarité hygiénique. »
Pour rappel, la précarité hygiénique touche environ 10 000 femmes sur le territoire nîmois.
