Organisé par la Ville de Nîmes, en partenariat avec l’Association des libraires nîmois, le Festival de la biographie bat son plein à Carré d’Art, du 26 au 28 janvier.
Le Festival de la biographie 2024, organisé par la Ville de Nîmes, en partenariat avec l’Association, s’est ouvert ce vendredi 26 janvier au Carré d’art. Une première journée riche en rencontres et en découvertes pour les visiteurs, comme pour les auteurs, ravis de se retrouver pour cette 22e édition de ce salon littéraire qui a cette année pour thématique « Souvenirs d’enfance ».
> La journaliste et grand reporter Patricia Allémonière se confie sur sa première participation au Festival nîmois pour son livre intitulé « Au Cœur du chaos » (Arthaud).
« Les gens me connaissent de la télé et pour certains c’est surprenant de me voir en vrai. Je suis très heureuse de pouvoir participer cette année au salon pour venir présenter mon dernier livre, qui me tient particulièrement à cœur.
En ces temps un peu sombres, et avec tout ce que j’ai pu voir dans mon métier, ce livre, c’est du réconfort. J’y raconte mes échanges quotidiens avec ma fille, enfant à l’époque, que j’avais tous les jours au téléphone. Ma façon à moi de revenir à une réalité plus douce. Elle a aujourd’hui 30 ans et c’est elle qui m’appelle chaque jour désormais. »
Patricia Allémonière, journaliste et grand reporter. « Au cœur du chaos » (Arthaud).
> Grand habitué du Festival, Vladimir Fédorovski, diplomate et écrivain russe d’origine ukrainienne, prend toujours autant de plaisir à rencontrer son public nîmois.
« Si les ventes de livres chutent, le public de ce Festival est toujours au rendez-vous et je prends un grand plaisir à venir à Nîmes chaque année. J’ai la chance d’avoir un lectorat fidèle qui attend la sortie de mes livres. On me lit de génération en génération.
Cet ouvrage donne les clés pour comprendre l’actualité du terrible conflit qui se passe à nos portes, mais aussi pour comprendre notre siècle. Nous vivons peut-être le moment le plus dangereux de l’Histoire du monde. »
Fladimir Fédorovski, diplomate et écrivain. « Le diplomate venu du froid » (Balland).
> Les visiteurs découvrent les auteurs mis en lumière cette année et arpentent les allées à la recherche de leur prochaines lectures. Une belle découverte pour Joseph, 23 ans, Américain et de passage à Nîmes, qui tenait absolument à voir ce salon littéraire.
« Je suis à Nîmes pour 6 mois et j’ai entendu parler de ce grand Festival du livre, en plus à Carré d’Art qui est un lieu magique. Je m’imprègne de Nîmes et participer à tous ces évènements est très important pour moi. Je reviendrai au cours du week-end pour participer aux conférences. »
Le programme de ce samedi 27 janvier
- Cinéma le Sémaphore (25 rue Porte de France)
Carte blanche à Christian Morin
> 10h15 : projection du film « Certains l’aiment chaud ! » de Billy Wilder, suivie d’une rencontre avec Christian Morin.
L’association « Cartes blanches » propose à Christian Morin, auteur de « Notes légères, bis » (First), de choisir un film qui a marqué sa vie. Il a choisi de nous parler du long métrage « Certains l’aiment chaud ! » (1959). A l’issue de cette projection, la rencontre sera animée par Jean-Noël Grando, historien du cinéma et Rodolphe Faure, co-président de « Cartes blanches ».
Séance au tarif habituel du Sémaphore.
- Université de Nîmes, site Vauban (5 rue du docteur Georges Salan)
Conférence.
> 15h : « Quarante voleurs en carence affective ».
Conférence de Boris Cyrulnik autour de son livre publié chez Odile Jacob. Suivie d’une séance de dédicace.
- Carré d’Art
Rencontre jeune public. Petit auditorium (-1)
> 11h : « Un souvenir » (8-10 ans)
Avec Frédéric Cartier-Lange, auteur de « Les arènes de Nîmes et les amphithéâtres romains » (Alcide jeunesse). Une expérience créative dans laquelle le souvenir, entre ligne, forme et couleur, investit la feuille blanche (feutres, crayons, craies à huile et découpage).
Forum des auteurs. Atrium de Carré d’Art (-1)
Au cœur du festival, lieu de toutes les rencontres, de tous les dialogues, de toutes les interviews, le forum des auteurs accueillera à raison d’un débat toutes les 30 minutes des dizaines d’auteurs ! Ils défendront leurs ouvrages et nous révèleront de nombreux secrets de personnages parfois hors-normes, parfois singuliers, parfois loufoques, parfois géniaux mais toujours avec la précision et la sensibilité du biographe. Cet espace permettra aux lecteurs de rencontrer les auteurs et de leur poser toutes les questions autour de débats qui feront la part belle à l’actualité de la biographie.
> 10h30 : « Radioscopie de la politique française » avec Jean-François Khan et Patrice Duhamel
> 11h20 : « Dans le ventre de Klara » avec Régis Jauffret
> 11h40 : « Le temps des trahisons » avec François-Guillaume Lorrain
> 12h : « Cette Autriche qui a dit non à Hitler. 1930-1945 » avec Jean Sévillia
> 14h : « Ombres et lumières de la Seconde Guerre Mondiale » avec Sébastien Albertelli, Julian Jackson et Henri-Christian Giraud
> 15h : « Le voyageur d’Histoire » avec Bruno Solo
> 15h30 : « Dictionnaire amoureux d’Albert Camus » avec Mohammed Aïssaoui
> 16h : « Napoléon, l’ombre de la révolution » avec Bart Van Loo
> 16h20 : « De la cruauté en politique » avec Stéphane Courtois
> 16h40 : « Simone Viel » avec Laurène Vernet
> 17h : « Une histoire de la Corse française » avec Jean-Paul Paoli
> 17h20 : « Le temps des Cardinaux » avec Evelyne Lever et Laurent Avezou.
Ces débats sont présentés et animés par : Patrice Zehr, rédacteur en chef du mensuel monégasque La Principauté et responsable des pages “politiques internationales” de l’hebdomadaire Le Reporter, Guillaume Mollaret, journaliste pour Le Figaro et Challenges, Olivier Biscaye, directeur de la rédaction de Midi Libre et Antoine Boussin, ancien libraire et ancien éditeur.
Rencontres. Grand auditorium (-1)
> 10h30 : Rencontre avec Pierre Assouline, de l’académie Goncourt, autour de son livre « Le Nageur » (Gallimard), en hommage à Alfred Nakache qui, d’Auchwitz à Buchenwald en passant par la marche de la mort, survécut grâce à une volonté et une constitution athlétique hors du commun. Cette rencontre sera animée par Dominique Durand, historien, journaliste, ancien président du Comité international Buchenwald-Dora et Kommandos, avec la participation de l’AFMD (Association des Amis de la Fondation de la Mémoire de la Déportation).
> 11h30 : Rencontre avec Dominique Bona, de l’Académie française, auteur de “Les partisans. Kessel et Druon, une histoire de famille” (Gallimard), animée par Olivier Biscaye.
> 14h : Rencontre-Lecture avec Denis Podalydès, auteur de “En jouant, en écrivant. Molière & cie” (Seuil), animée par Guillaume Mollaret.
> 15h : Rencontre avec Franz-Olivier Giesbert, auteur de “Histoire intime de la Ve République – Tragédie française” (Gallimard), animée par Olivier Biscaye.
> 16h : Rencontre avec le lauréat du Prix de la Biographie du Point 2024, Geneviève Haroche-Bouzinac pour « Madame de Sévigné » (Flammarion), animée par François-Guillaume Lorrain (Le Point).
> 17h : Rencontre avec Nathalie Saint-Cricq, auteur de “L’ombre d’un traître” (L’Observatoire), animée par Guillaume Mollaret et Agathe Beaudouin (Le Monde), avec la participation du Club de la Presse et de la communication du Gard.
Rencontres. Petit auditorium (-1)
> 14h : « René Girard » avec Benoît Chantre
> 14h30 : « Bacon. Eclats de vie » avec Franck Maubert
> 15h : « Les étoiles doubles » avec Laurent Bénégui
> 15h30 : « Le jour où je me suis convertie » avec Claire Koç
> 16h : « Etre parent pour les nuls » avec Marcel Rufo
> 16h30 : « L’affaire Bernard Nathan » avec Dominique Missika
> 17h25 : « L’épopée du Normandie-Niémen » avec Stéphane Simonnet.
Lecture Concert. Atrium (-1)
> A 18h : “Fellini Blues” par Jean-Pierre Milovanoff (lecture), Raphaël Lemonnier et Marc Simon (musique).
Le nouveau roman de Jean-Pierre Milovanoff « Fellini Blues » (Grasset), offre une deuxième chance à des personnages qui n’en ont jamais eue. Un roman nostalgique, humain, chaleureux et aussi imprévisible qu’est la vie. Un moment de grâce que met en valeur l’accompagnement des musiciens Raphaël Lemonnier (piano) et Marc Simon (guitare, batterie, percussions tonales et trompette) sur des airs de Nino Rota et des notes de blues.
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Par Marjorie Gourdou
