A la tête de la team « Burger France », Joannes Richard, ancien restaurateur des Halles de Nîmes, a été sacré ce dimanche 12 novembre à Dallas. La classe.
Cette fois, c’est la bonne ! Après avoir échoué d’un petit point l’an dernier et terminé la compétition sur la deuxième marche du podium, Joannes Richard a été sacré champion du monde de burger 2023 ce dimanche 12 novembre à Dallas (USA). Le restaurateur nîmois, à la tête d’une team « Burger France » spécialement montée pour l’occasion, s’impose dans sa catégorie des World Food championships, organisés du 8 au 12 novembre (12 catégories au total) en devançant 21 autres équipes venues du monde entier.
« Merci à tous !, réagissait Joannes Richard dans la nuit sur son compte Instagram. À tous nos partenaires qui ont cru en nous et qui nous ont soutenus depuis le début, merci à ma femme Léa Chiari (à la tête d’une pâtisserie qui porte son nom avenue Roosevelt, NDLR) pour son soutien quotidien ! Merci à mes parents, ma famille, mes amis qui sont là depuis le début… et merci à cette team de malade !«
A déguster bientôt à Nîmes, sur le marché de Noël
Comme l’an passé, le chef de file nîmois s’était entouré de spécialistes, à commencer par son compère tourangeau Benoît Sanchez et le clermontois Nelson Batouxas. Durant des mois, le trio s’est préparé et il s’était même envolé avec quelques semaines d’avance aux Etats-Unis pour y travailler en amont avec les chefs Gilles Epié (une étoile au Michelin, installé à Washington), et les médiatiques Gregory Cohen et David Fricaud, qui ont joué le rôle de coaches de la team France. La différence s’est faite en 1h15 de préparation, en temps réel, grâce à un burger nommé All in. Un coup gagnant.
Cette création, les Nîmois pourront bientôt la déguster puisque Joannes Richard, l’ancien patron du restaurant Chez Jo aux Halles (qui devrait bientôt rouvrir un restaurant dans la ville, place du Marché) tiendra un chalet gourmand sur le marché de Noël organisé par la Ville du 22 décembre au 7 janvier, autour de la patinoire synthétique.
Par Mathieu Lagouanère
