L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

La Ville de Nîmes a inauguré ce lundi 13 novembre son centre opérationnel d’hypervision. Un nouvel outil qui centralise cinq postes de pilotage et de commandement. Objectif : optimiser la gestion de l’espace public pour mieux répondre aux attentes des Nîmois.

Avec son vaste plateau technique de 600m2, situé au 2e étage des locaux municipaux de l’avenue Bompard, et ses 74 écrans – s’appuyant notamment sur les 644 caméras implantées à Nîmes, le nouveau Centre opérationnel d’hypervision est un impressionnant bijou de technologie.

Cet outil, inauguré ce lundi 13 novembre et opérationnel depuis le mois de septembre, centralise les données signalées par les usagers tout comme les dispositifs de détections. Instrument de gestion de l’espace public et d’interaction avec le citoyen, il favorise le travail transversal et coordonné entres les différentes unités (50 personnes dont une trentaine sur place par roulement en 3x8h) qui le composent.

Monsieur Jean Paul fournier maire de Nîmes lors de l'inauguration de l'hyperviseur situé au 2e étage des locaux municipaux de l’avenue Bompard à Nîmes
Le Maire Jean-Paul Fournier a inauguré ce nouvel outil ce lundi 13 novembre.

« La Ville de Nîmes a fait le choix de se doter d’un Centre opérationnel d’hypervision urbaine, dont le but premier est de gagner en réactivité et efficacité dans la réponse aux attentes des Nîmois, indique le Maire Jean-Paul Fournier. Avec cet outil innovant, notre souhait de mettre en œuvre une démarche de territoire intelligent prend tout son sens. Nous allons ainsi évoluer d’un espace vidéoprotégé à un espace vidéogéré. Cet équipement constitue également un nouveau moyen pour renforcer les actions de la Ville de Nîmes dans le domaine prioritaire de la sécurité« 

Rapidité d’action

Il regroupe des unités de travail qui étaient, hier, basées dans des lieux géographiquement éloignés. Désormais, sont réunis :

  • Le Centre interurbain de vidéoprotection de Nîmes Métropole (CIUVP) : il gère la sécurité de l’espace public de 23 communes de la Communauté d’Agglomération de Nîmes Métropole disposant d’un système de vidéoprotection soit au total 1 300 caméras (domaine public et bâtimentaires).
  • Poste de Commandement de la Police Municipale (PCPM) : il pilote et assure la sécurité de l’espace public de la Ville de Nîmes (644 caméras au total : 469 sur le domaine public et 175 bâtimentaires), en collaboration avec le CIUVP de Nîmes Métropole. Cette collaboration transversale permet également de réagir immédiatement en cas d’incidents majeurs, en coordonnant la vidéoprotection sur l’espace public pouvant nécessiter des interventions des forces de l’ordre ou en assurant la sûreté des bâtiments publics et des écoles par l’intermédiaire d’alarmes connectées. Il assure la vidéoverbalisation de toutes les infractions routières sur le secteur du centre-ville (8 000 procès-verbaux dressés par an).
Photo de l'hyperviseur urbain à Nîmes
  • Le pôle de Signalements Usagers : Concrètement, en cas de problème sur une voirie, de panne d’éclairage dans un quartier ou autres, les techniciens profitent de la présence des caméras pour assurer une intervention plus rapide, plus précise et donc plus efficace sur l’espace public. Il traite aujourd’hui quelque 500 dossiers par mois en contact avec les usagers.
  • Le Centre de Régulation du Trafic (CRT) : il assure la surveillance de la voie publique et de la circulation (fonctionnement des feux tricolores par exemple), et la gestion des bornes escamotables (65 sites dont 41 raccordés à la fibre, connectés et pilotés à distance).
  • Le dispositif d’alerte de vigilance inondations Espada (Evaluation et Suivi des Précipitations en Agglomération pour devancer l’Alerte) : cet outil d’aide à la décision basé sur la collecte de données propose une meilleure compréhension des phénomènes de crues impactant le territoire. Les caméras de vidéoprotection offrent la possibilité de surveiller en temps réel les cadereaux et anticiper la fermeture de points stratégiques
  • Le Poste de commandement communal (PCC) : il permet d’anticiper, de réagir et de s’adapter en matière de sécurité civile, à la gestion d’une crise (inondations, neige, feux de forêt, risques sismiques, pandémie, canicule, attentats…). Le PCC est déclenché suivant le niveau d’alerte défini par le Responsable des Actions Communales et engendre une activation du Plan Communal de Sauvegarde. Avec le Centre opérationnel d’hypervision urbaine, le PCC pourra désormais disposer de manière plus rapide d’informations essentielles à la gestion de la crise.

Nîmes, la « smart city »

Engagée dans une démarche forte de « smart city », concept de développement urbain, la Ville de Nîmes cherche à améliorer la qualité de vie des habitants en rendant Nîmes plus adaptative, plus efficace à l’aide de nouvelles technologies qui s’appuient sur un écosystème d’objets et de services.

Le poste de pilotage connecté rassemble en moyenne 25 personnes. Il regroupe sur une même plateforme informatique toutes les données des services de la Ville, mais aussi celles des 644 caméras de vidéoprotection et circulation, ou encore de capteurs sur les feux, bornes et autres lampadaires.

Portrait de Monsieur Frédéric Escojido conseiller municipal d'élégué à l'enseignement supérieur à Nîmes

« La Ville poursuit son évolution vers des outils plus intelligents afin de construire des territoires plus durables, plus connectés, plus inclusifs et plus attractifs, capable de mieux répondre aux attentes des Nîmois. La collecte et la circulation des données en temps réel est au cœur de ce projet. C’est cette approche de la smart city que nous souhaitons continuer de développer »

Frédéric Escojido, Conseiller municipal délégué à l’enseignement supérieur, à l’université et à la ville connectée.

Désormais, des caméras dites intelligentes ou augmentées transcendent leur rôle traditionnel de sentinelles en redéfinissant la prévention des risques. Elles vont permettre de passer d’une vidéoprotection à une vidéogestion du territoire. Et de livrer une analyse et une interprétation en temps réel des images capturées, favorisant une amélioration proactive de la sécurité publique et de la sécurité civile, et une meilleure gestion des risques majeurs.

Des intérêts multiples pour la population nîmoise

Le déploiement des « nouveaux usages » va permettre de travailler sur des pistes concrètes : analyse en temps réel des flux de véhicules en vue de futurs projets, détection de stationnements gênants, présence d’encombrants ou d’objets abandonnés sur la voie publique, détection de jour comme de nuit de situations anormales (intrusions, incendies, etc.), gestion de la température d’un bâtiment municipal en fonction de la fréquentation des lieux…

Prochainement, l’installation de 10 mâts disposés aux entrées de ville et dédiés aux informations pratiques (évènements, flux circulatoires, Info Trafic…) pourront être pilotés par le Centre opérationnel d’hypervision urbaine. La mise en place d’un éclairage intelligent (détection, réglage de l’intensité lumineuse, allumage ou extinction) permettra d’optimiser les consommations et de réduire la facture énergétique tout en assurant un confort à la population.

Chiffres clés 

  • 50 agents municipaux en rotation affectés au Centre opérationnel d’hypervision urbaine ;
  • 4 postes de pilotage et de commandement communaux, plus 1 poste intercommunal, réunis sur un même plateau ;
  • 644 caméras de vidéoprotection sur la Ville de Nîmes pour l’espace public et au sein des bâtiments municipaux ;
  • 1 300 caméras sur le territoire de Nîmes Métropole (23 communes sur les 39 disposant d’un système de vidéoprotection) ;
  • 74 écrans repartis sur deux salles : une salle « Toutes Communes » et une autre « Hypervision Communale » ;
  • 375 bâtiments gérés et surveillés en matière d’alarme, dont les 83 écoles nîmoises (alerte attentat et alarme intrusion) ; optimisation en matière d’éclairage et de régulation des températures ;
  • 64 sites d’accès via des bornes escamotables sur la ville dont 38 en bornes vidéo.
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