La semaine dernière, une réunion s’est tenue entre la Ville de Nîmes, ses partenaires institutionnels et les médecins et pharmaciens du quartier. Elle a permis de valider une proposition pour maintenir une offre de soins adaptée aux besoins de santé des habitants.
Depuis plusieurs mois, la Ville et ses partenaires institutionnels multiplient les échanges et réunions avec les professionnels de santé de Pissevin afin de trouver une solution aux problématiques d’accueil des patients. Plusieurs propositions émises par la Ville et son délégataire, la SPL Agate, n’avaient jusqu’ici pas été retenues par les intéressés.
Déterminée à faire avancer rapidement le dossier, la Ville a organisé une nouvelle rencontre, le mardi 26 septembre, avec les professionnels de santé concernés et les pouvoirs publics en charge des questions de santé et d’organisation des soins, qui partagent la même vision que la Ville : Claude Rols, Directeur départemental de l’Agence Régionale de Santé, Chloé Demeulenaere, Sous-Préfète à la Ville, et Patrice Héraud, Directeur-adjoint de la CPAM du Gard,
En réponse aux demandes de locaux supplémentaires et transitoires exprimés (et en l’attente des futurs bâtiments construits dans le cadre du NPNRU que les professionnels de santé auront l’opportunité d’investir), Julien Plantier, Premier Adjoint, a rappelé les différentes propositions émises par la ville depuis plusieurs mois.
Deux propositions restaient encore à l’étude au début de la réunion :
- La mise à disposition des locaux vacants de Trait d’Union
- La mise à disposition de locaux temporaires jouxtant les cabinets médicaux actuels sous la forme de préfabriqués
« Les difficultés rencontrées dans le quartier nous engageaient à trouver une issue au bénéfice de la population de ce secteur déjà suffisamment éprouvé par les drames récents. Nous nous réjouissons de cette issue encourageante dans l’intérêt des habitants et des professionnels de santé. »
Dolorès Orlay-Moureau, Adjointe déléguée à la santé, à l’hygiène et à la prévention des risques sanitaires.
C’est cette dernière proposition qui a été retenue car répondant à la demande des professionnels de santé, malgré les contraintes liées aux chantiers à venir de démolition/reconstruction en proximité immédiate. Elle permettrait de maintenir une offre de soins adaptée aux besoins de santé des habitants du quartier.
Cette solution fera l’objet d’une étude complémentaire pour une juste contribution financière de l’ensemble des parties prenantes : professionnels de santé libéraux, dont les pharmaciens, et la Ville de Nîmes.
