L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

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Le Chemin du Belvédère

Ce chemin part du chemin de l’Alouette jusqu’à l’école de plein air du Carmel, tout en traversant la rue des cottages.
À son extrémité, il se divise en plusieurs parties, l’une est fréquentable seulement à pied et rejoint le chemin neuf de Pissevin.

Le chemin du Belvédère abrite des établissements éducatifs et de santé d’exception avec l’accueil de loisirs de la Ville de Nîmes du Carmel et l’institut A.R.A.M.A.V.

Avant les années 1960, ce chemin était principalement fréquenté le week-end, c’était un petit bout de nature parsemé de mazets et de clapas, seulement une dizaine
de familles habitaient ici.

Le Carmel

Le couvent des Carmélites de Nîmes ayant été bombardé pendant la guerre, les religieux s’installèrent au sommet du chemin du belvédère, dans une construction refaite à l’identique dédommagée par l’État. À la fin des années 1980, la Ville rachète le site et le transforme en centre aéré. Sur le temps scolaire, c’est l’École de plein air des enfants malades qui y tient ses activités.

La tour du Belvédère

Impasse du Belvédère, une résidence éponyme date du milieu du 19e siècle. Une tour de 20 mètres, accolée à l’habitation, se termine par une terrasse jadis vitrée d’où l’on a « belle vue » (belvédère)
sur les environs. Cette tour et la résidence avec son jardin sont à l’origine de l’appellation du chemin, qui prendra ce nom en 1962 lors de l’urbanisation du quartier. La tour renferme encore de nombreux secrets et son origine reste inconnue. Avant la construction du quartier, elle offrait une vue imprenable sur la Tour Magne. Aujourd’hui,
il est possible d’admirer toutes les rues avoisinantes de Montaury au chemin neuf de Pissevin. La famille Lombard dénudera la tour dans les années 1950, car les tuiles plates
se décrochaient à chaque intempérie.

Sources : Les Rues de Nîmes d’Aimat Serre

La tour du Belvédère aujourd’hui.

Avant les années 1960, des terrains de football étaient implantés à la place de l’actuelle rue des cottages. Ils ont disparu, suite à l’urbanisation du quartier par la société S.E.R.N.I, de nombreuses maisons ont fait leur apparition pour accueillir les pieds noirs de retour en France.

COMITÉ DE QUARTIER ALOUETTES

Madeleine Salles (présidente) et Marie Piles (vice-présidente) font partie du comité de quartier de l’Alouette, comité qui existe depuis presque 40 ans. Il propose des événements culturels tout au long de l’année, participe à l’amélioration des aménagements de la voirie et souhaite s’ouvrir aux jeunes générations, qui s’installent de plus en plus dans le quartier.
comitealouette30@gmail.com

CHRISTIANE LOMBARD

Cette retraitée habite la maison et la tour du belvédère, qui a donné son nom à la rue. Cette même maison bourgeoise, que ses parents avaient achetée en 1949 à un avoué nîmois, a connu de nombreuses modifications au fil du temps. À son arrivée dans le quartier, c’était la seule maison, son adresse était « le belvédère, près du chemin de l’alouette ». La propriété bénéficie d’un jardin de 5400 m2 qui accueille 2 fois par an des lectures théâtrales proposées par le Théâtre 7.

ASSOCIATION RÉINSERTION AVEUGLES MALVOYANTS

Le Dr Lapierre (président), Dr Delorme (vice-président) et Jean-Richard Couton (directeur) gèrent l’A.R.A.M.A.V, une clinique de rééducation fonctionnelle pour les déficients visuels, aveugles et malvoyants. L’établissement existe depuis 1989 et il permet aux résidents de retrouver un maximum d’autonomie. Moderne, convivial et unique en son genre, l’A.R.A.M.A.V est le plus grand institut de recherche et de soin de ce type en Europe.
aramav.fr

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