L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

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LA RUE DE L’AGAU

Jusqu’au 20e siècle «Agau», comme «aiga», désigne l’eau. C’est un terme répandu dans toute la région pour désigner un petit cours d’eau.

Au temps des Romains, un canal souterrain traversait les actuelles rues de l’Agau et Nationale.

La source de cet aqueduc se situait au niveau des Jardins de la Fontaine . Des dalles en pierres recouvraient le sol, elles étaient munies de trous, pour permettre aux eaux usées de s’écouler jusqu’à la porte Auguste. Ce souterrain sera oublié pendant plusieurs siècles.
Au Moyen-Âge, les cours d’eau sont à ciel ouvert et suivent les remparts qui entourent la ville, il y avait des moulins de part et d’autre, mais aussi dans la ville. À la Bouquerie, les eaux se divisaient en deux branches : l’une passant le long des murs, du côté de la Madeleine et des Récollets, allait arroser les jardins tout en remplissant les fossés de défense. Le cours d’eau mettait en mouvement de nombreux moulins à blé nécessaires à l’alimentation de la ville et placés hors des murs. L’autre portion des eaux formait les canaux de l’Agau (Aqualis) et avait pour principal but d’alimenter les lavoirs destinés à la teinture et de faire mouvoir à son tour des moulins à blé.

Jusqu’en 1745, les moulins continueront d’être utilisés mais seront retirés petit à petit jusqu’en 1760. Au 18e siècle, Jacques Philippe Mareschal, ingénieur du roi, entreprend de détruire les moulins et de créer des lavoirs partout dans la ville.
Au 19e siècle, l’activité du textile commence à s’essouffler et les cours d’eau posent des problèmes d’hygiène. Le bassin circulaire, à l’emplacement actuel du square Antonin, est supprimé en 1862. Dans la foulée, en 1876, l’Agau est complètement recouvert jusqu’à la rue des Lombards. En 1889, par décision du Conseil Municipal, la rue de l’Agau prend le nom de rue Nationale. À l’époque c’est l’un des axes principaux de la ville et l’un des passages les plus fréquentés par les marchands.
Plus récemment, en 1990, lors de la construction de la Coupole des Halles, la rue Nationale se voit coupée en deux, elle conservera son nom originel du côté de la place Gabriel Peri et reprendra le nom de rue de l’Agau du côté du square Antonin.


Source : Nemausensis.com / Les Rues de Nîmes de Aimat Serre (Édition Talaia)

EPICERIE_NIMES 

L’ÉPICERIE

Caroline et Bruno sont les heureux propriétaires de L’Épicerie. Cette épicerie fine, bio et locale propose des produits issus de producteurs de la région. Ce petit commerce est un véritable lieu de vie et de quartier, il est possible d’y déguster vin, jambon et autres gourmandises, sur place. Caroline est une ancienne fromagère et elle retrouve un peu d’indépendance avec ce commerce de proximité.
epicerie-nimes.fr

MORGANS-CYCLES_NIMES  

MORGAN’S CYCLES

Morgan est un amoureux de vélo depuis toujours et il en a fait son métier depuis 15 ans. Ce jeune entrepreneur, originaire de Nîmes, a fait ses armes en travaillant dans un magasin en Écosse, mais aussi comme guide à vélo. Spécialiste du vélo vintage et du vélo cargo il a lancé il y a 2 ans sa propre activité. Diplômé d’une licence en design et d’un bac pro en mécanique du vélo au CFA de Margueritte, il souhaite, à son échelle, aider les gens à se déplacer à vélo en ville.
morganbicycle.fr

CHEZ-YO_NIMES  

CHEZ YO’

Johan a ouvert depuis un an le restaurant Chez Yo’, avec l’aide de sa sœur Mayrile. Johan a plusieurs casquettes et il est un passionné de photo, de vidéo et de graphisme. Distingué d’une formation de peintre en lettre et d’infographiste, il décide en 2015 de se reconvertir dans la cuisine, une autre de ses nombreuses passions. Originaire d’Indonésie, il est issu d’une famille qui aime voyager et cuisiner. Il propose naturellement une cuisine traditionnelle française avec une pointe d’exotisme. Largement inspiré des restaurants branchés londoniens, Yo’ a pour ambition de servir une cuisine responsable avec des produits frais et de favoriser les circuits courts.
 Chez Yo

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CHARLOTTE & CLAIRE

Ces deux amies se sont connues sur les bancs de l’école d’ameublement de Paris : La bonne graine. Charlotte est originaire de la capitale et son père est le gérant de l’atelier des Carmes à Saint-Ouen, un atelier de tapisserie d’ameublement. Avant de se tourner vers cette activité familiale, elle s’est essayée aux études artistiques et au design. Claire, quant à elle, est diplômée de l’école des Beaux-Arts de Nîmes. Elle découvre la ville en tant qu’étudiante et en tombe amoureuse. Fraichement diplômée, elle décide de rejoindre La bonne graine où elle rencontrera Charlotte. Elles travailleront ensemble pendant 8 ans à l’atelier des Carmes avant de se décider à monter leur propre entreprise de tapisserie d’ameublement à Nîmes.
charlotteetclaire.com

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