Nîmes Open Game Art :
de la réalité au virtuel
Nîmes Open Game Art :
de la réalité au virtuel
Du 3 au 31 décembre, le NOGA fait son grand retour pour sa 9e édition. Rendez-vous incontournable pour les amateurs de gaming, le festival s’intéresse cette année à la représentation de la vie réelle dans les jeux vidéo.
À vos manettes
L’exposition jouable propose durant tout le mois de décembre de vous essayer à plusieurs jeux vidéo en libre-service à Carré d’Art au travers d’une scénographie spécialement conçue pour l’occasion par Nicolas Gandon, graphiste et illustrateur, également médiateur jeu vidéo à la bibliothèque. L’exposition présente les jeux selon trois grands types de réalité :
• Des jeux de simulation, qui transposent des univers réels avec une précision scientifique. D’un écosystème marin à la vie simulée d’un hominidé en passant par une exploitation agricole, les joueurs feront l’expérience virtuelle de situations peu accessibles à tous mais pourtant bien réelles. Mention spéciale au simulateur spatial Odyssey conçu par le Nîmois Islam Elazazi présenté en exclusivité.
• Des jeux mettant en scène des aventures dans des mondes convoquant l’imaginaire, comme la possibilité de se glisser dans la peau d’un peintre naturaliste.
• Des jeux pour approcher le réel encore différemment en passant par des effets de fiction, que ce soit à travers le thème du voyage dans les mondes multivers, des enquêtes d’anticipation ou encore un thriller psychologique. Ici les réalités historiques sont abordées à travers des fictions : l’une plonge le joueur dans le siège de Sarajevo dans les années 90, du point de vue de la population ; l’autre se déroule dans des décors du Japon du XIIIe siècle. L’exposition se termine avec deux jeux aux réalités abstraites et surréalistes : un jeu de puzzle aux dimensions presque absurdes, et une visite virtuelle du Centre Pompidou.
Un week-end inaugural
Tout commence le vendredi 3 décembre à 18h à la Bibliothèque Carré d’Art avec une conférence sur le thème « Le réel dans le jeu vidéo : représentation et expérience ». Le créateur de jeu Éric Viennot retracera l’introduction des jeux vidéo dans l’espace urbain depuis une dizaine d’années, à travers des expériences immersives parfois étonnantes. Florent Maurin, journaliste, expliquera comment, en s’inspirant de l’actualité, il crée des jeux qui, par effet d’empathie, parviennent à sensibiliser sur des sujets peu traités dans le monde des jeux mainstream. Enfin Aypierre, fondateur d’une chaîne YouTube populaire dédiée au jeu Minecraft, montrera, exemples à l’appui, comment certains joueurs talentueux reconstruisent virtuellement le monde réel. Le samedi 4 et le dimanche 5 décembre, la fête continue de 10h à 18h. Abordez la Réalité Virtuelle sous un angle différent avec Cooldown, partez à la découverte des dernières exclusivités de Nintendo et replongez quelques années en arrière avec les ateliers Retro-gaming de l’association aGames.
POUR EN SAVOIR PLUS
Programme complet : Bibliotheque.nimes.fr
Du 3 au 31 décembre à Carré d’Art
et dans le réseau des bibliothèques de la ville.
« Le jeu vidéo n’est pas qu’un objet ludique, il peut nous amener à réfléchir sans trop se prendre au sérieux. »
Sophie Roulle,
adjointe déléguée à la Culture.
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Animaçao, des marionnettes virtuelles dans le monde réel. Découvrez leur travail le 18 décembre à 15h à Carré d’Art.
L’affiche du NOGA 2021 est en réalité augmentée. Flashcodez le QR code avec votre smarthpone et découvrez le visuel animé.
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jeux vidéo dans l’exposition.
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Aypierre,
Youtuber spécialiste du jeu Minecraft et parrain du NOGA.
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À l’occasion du Nîmes Open Game Art, vous allez présenter une reconstitution de la Maison Carrée en version Minecraft. Comment avez-vous travaillé ce projet ?
Je suis en contact avec plusieurs teams de « builders », ce sont des joueurs qui aiment construire des choses sur Minecraft. Ils construisent souvent sur leur temps libre ou répondent à des projets. La team Quantics Build, à qui j’ai fait appel pour le Noga, est relativement connue en France et propose des cartes sur Minecraft absolument magnifiques. Lorsqu’on débute un projet comme celui de la Maison Carrée, on commence par prendre plusieurs photos du monument, sous plusieurs angles. On calcule les dimensions et la taille. Ensuite, on adapte ça dans Minecraft. Pour la Maison Carrée, c’était relativement simple, puisqu’on a une seule couleur, une seule matière. La vraie difficulté, c’était les détails dans les moulures, etc.
Cette reconstitution va avoir droit à une impression en 3D. Cela fait quoi de voir son travail sur Minecraft passer au réel ?
Nous, on le visualise de manière virtuelle, l’impression 3D permet donc de voir son travail différemment. On peut alors comparer avec le support physique et cela donne une dimension plus réaliste à notre travail.
