Julien Rebichon, joueur de l'USAM : - Salut à tous ! Julien Rebichon, capitaine de la green team, bienvenue chez moi, vous allez passer toute la journée à mes côtés. Donc là c'est une petite journée qui va être particulière, bien chargée, avec beaucoup d'entraînements. Parce qu'on est en préparation pendant tout le mois de janvier parce qu'il y a les championnats du monde, en ce moment, de handball qui se jouent en Croatie. Donc beaucoup de physique, de musculation, de course, d'entraînement de hand. C'est pas la période qu'on préfère nous les joueurs mais en tout cas c'est une période importante pour nous préparer pour la suite de la saison. C'est pour ça que le petit déjeuner, le matin, c'est très important pour moi pour continuer à avoir une bonne hygiène de vie et pas de blessure. Ma passion du hand elle vient de tout petit, elle me vient de mon papa. Dans le club de Clermont-l'Hérault j'avais l'habitude de ne rater aucun match que ça soit à domicile ou à l'extérieur. Je passais mes week-ends... Le fils de Julien Rebichon : - À ce soir. Julien Rebichon, joueur de l'USAM : - À ce soir mon chéri. ...avec ma famille, dans les gymnases, à le regarder jouer. Je crois que c'était un club familial qui m'a donné envie de faire ça, de vivre de ma passion aujourd'hui et en tout cas voilà, depuis maintenant de très nombreuses années, la flamme handball est toujours présente. - Donc là on vient d'arriver au Parnasse, on va s'entraîner avec du handball ce matin. On va aller dire bonjour à tout le monde dans le vestiaire, se mettre en tenue pour bien se préparer aujourd'hui. Je suis arrivé à l'Usam Nîmes Gard en 2005 en rentrant au pôle espoir. J'ai joué 4 ans au centre de formation de l'Usam. Je suis pro maintenant depuis l'âge de mes 21 ans. J'aime mon club, quand tu restes 20 ans dans le même club, que tu fais une carrière professionnelle dans un seul club c'est que déjà le club m'a apporté énormément que ce soit sur le terrain ou en dehors, dans ma vie familiale, dans ma vie de de tous les jours. J'ai eu la chance d'évoluer avec plusieurs générations, de connaître plein de personnes, plein de joueurs plein de monde dans les bureaux aussi du club et c'est quelque chose de très enrichissant dans la carrière d'un joueur. Pendant 20 ans j'ai eu un soutien exceptionnel de la part de tout le monde. - J'espère que vous serez nombreuses et nombreux pour venir nous supporter, à bientôt. Voir l'amour aussi des supporters, des spectateurs, quand ils viennent nous voir aux matchs t'as envie de te donner au maximum pour leur rendre. - On va dans une petite adresse nîmoise, un petit restaurant pour manger avec les copains de l'Usam et possiblement que ma femme me rejoint aussi, à voir. Mais en tout cas voilà il faut reprendre des forces avant la séance de musculation, que je n'aime pas trop, cet après-midi. Je suis fier aujourd'hui et que Axel et Lola soient nés à Nîmes parce que c'est un territoire que j'aime. Nîmes c'est ma ville d'adoption, j'ai découvert l'histoire de cette ville, ses traditions. On a un territoire qui est magnifique. Je crois que Nîmes est une ville sportive. Je prends l'exemple du tir à l'arc, quand je vois des médaillés olympiques qui sont licenciés, ici, à Nîmes, ça fait plaisir. Quand je vois, aussi, le tennis de table avec les frères Lebrun, ici, au Parnasse ça donne une image à cette ville, ça fait parler de Nîmes et je crois que cette ville le mérite. - Bienvenue, dans la salle de torture ! Je suis devenu capitaine de l'Usam en 2015. J'ai eu ce rôle de capitaine, je pense, par mon ancienneté au club et puis je pense que j'incarnais aussi les valeurs de l'Usam : la solidarité, le combat, le don de soi... On avait une faculté à rassembler tout le monde que ce soit sur le terrain ou en dehors parce qu'un rôle de capitaine ce n'est pas quelque chose de facile par moment. On a des choses à transmettre à nos coéquipiers. Il faut leur inculquer les valeurs qu'on a ici, je crois que c'est important, c'est l'historique d'un club. Un joueur qui vient ici, il doit être dans le combat, dans la passion, dans l'envie de donner tout pour ce maillot, pour ce club, pour cette ville et quoi qu'il arrive quand on porte le maillot de Nîmes, dans n'importe quel sport, on doit tout donner sur un terrain pour pouvoir l'emporter. On a fait une bonne séance sur les jambes pour bien attaquer demain et maintenant on va aller chercher les enfants à l'école et au collège pour pouvoir enchaîner avec l'entraînement des moins de 13 ans filles de l'Usam. Il y a 3 équipes : l'équipe 1, l'équipe 2 et l'équipe 3. Donc tout le monde, le collectif sur un créneau. C'est beaucoup mais ça fait participer tout le monde et au moins ça créé une ambiance de groupe. J'entraîne aujourd'hui à peu près 50 jeunes filles au sein du club. Bien sûr que j'ai envie de leur partager, déjà, ma passion pour le handball mais pour le sport aussi en général, leur partager mes valeurs en tant que joueur de haut niveau mais aussi en tant qu'homme. - Prend ta balle en course correctement ! Voilà je crois que c'est quelque chose d'important parce que faire passer des messages parfois par le sport, par le handball, c'est faire passer le bon message à ces jeunes-là. En tout cas c'est ce que j'essaie de faire mais surtout, avant tout, c'est de prendre du plaisir. Dès le plus jeune âge on joue au handball, on fait du sport, pour partager des émotions pour se faire plaisir avec des copines, pour créer un esprit d'équipe. Et en tout cas c'est ce que j'ai créé depuis quelques années avec mon groupe dès 2013 et que j'espère continuer le plus longtemps possible. - Voilà la journée est terminée. J'espère que vous avez passé un agréable moment à me suivre toute la journée. Maintenant, après avoir bien travaillé à l'école et à l'entraînement, on va pouvoir passer un petit moment en famille jouer à un jeu de société pour gagner maman ou alors regarder un petit truc à la télé. Allez au revoir tout le monde !