Vacquerolles :
quand le golf se met au vert

CRÉÉ EN 1988 SUR LES COLLINES OUEST DE NÎMES,

en pleine garrigue, le golf de Vacquerolles s’engage à préserver son environnement. En 2021, il décroche le label national « bronze » du programme « Golf pour la biodiversité ». Un label lancé en 2018 par la Fédération française de golf et le Muséum national d’Histoire naturelle de Paris et qui récompense la gestion et la conservation de la biodiversité sur les espaces du golf. Sur les 770 golfs recensés en France, seuls 81 golfs sont labellisés.

Naturels

« Notre golf est arrosé à 100 % avec l’eau du Rhône et en 2019 notre consommation annuelle était de 2 minutes 40 du débit annuel, c’est infime. Depuis 2019 on a d’ailleurs réduit de près de 40 % notre arrosage. Nous utilisons des insecticides biologiques et nous essayons aussi de réduire l’impact de l’entretien en travaillant davantage avec des produits de biocontrôle et des produits naturels. Nous développons aussi le travail mécanique pour réduire les désherbants sélectifs et prévenir les maladies », énumère Benjamin Chave, le directeur du site qui compte 72 hectares dont seulement 1,2 réservé aux greens.

Naissance de faons

Ainsi en juin dernier, six faons sont nés au golf de Vacquerolles. « Chaque année nous comptons une quinzaine de naissances. Il est fréquent que nos golfeurs tombent nez à nez avec des chevreuils », continue Benjamin Chave. Le site regorge aussi de renards, de faisans et autres blaireaux et accueille huit espèces de chauves-souris, des espèces rares d’oiseaux dont certaines protégées comme le chardonneret élégant ou le verdier d’Europe.

Nichoirs

Le directeur ambitionne aujourd’hui de décrocher la « médaille argent » du programme « Golf pour la biodiversité ». « Pour cela, nous devons mener des actions pour développer encore la biodiversité. Il s’agit d’améliorer  la qualité de vie de la faune et de la flore avec, par exemple, l’installation de nichoirs pour chauves-souris, insectes et oiseaux et planter certains types de végétaux », termine Benjamin Chave. La réponse des experts du label, notamment composés d’écologues ou ingénieurs agronomes, est attendue pour cette fin d’année.