L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

Le Maire Jean-Paul Fournier a invité tous les Nîmois, ce vendredi soir, à célébrer l’inscription du temple antique au Patrimoine mondial de l’Unesco. Retour sur « un moment historique » et une belle fête populaire.

C’était lundi 18 septembre, à Riyad, en Arabie Saoudite. La Maison Carrée de Nîmes était inscrite sur la liste de l’Unesco. Au terme de plus de 20 années de travail, l’étude de cette proposition par le Comité du patrimoine mondial n’aura duré qu’une petite dizaine de minutes. Sans débat. Comme si classer le temple romain parmi les mieux conservés du monde, au même rang que les Pyramides d’Egypte, la Grande Muraille de Chine ou le Machu Picchu (Pérou) relevait finalement de l’évidence.

Passée l’émotion, quelques minutes seulement après la décision de l’instance internationale, le Maire Jean-Paul Fournier a eu immédiatement une pensée pour ses administrés. « Cette joie, je veux la partager avec tous les Nîmois, qui nous ont toujours soutenus et que je tiens à remercier chaleureusement », lançait-il depuis Riyad. Promesse tenue. Ce vendredi 29 septembre, ils étaient environ 3000 à répondre à l’invitation lancée par le Maire pour une soirée de fête et de célébration au pied même du monument.

Le maire Jean-Paul Fournier, son Adjointe déléguée à l’inscription Unesco Mary Bourgade, Franz-Olivier Giesbert, parrain de la candidature, et le préfet du Gard Jérôme Bonet.  ©️ Photos Dominique Marck, Théo Levy Kolpak et Gilles Lefrancq

Peu après 19 heures, face à des personnes sans cesse plus nombreuses à se masser devant Carré d’art, tout commence par de courtes prises de paroles. « Mes chers Nîmois, lance Jean-Paul Fournier, tout sourire, c’est un moment historique qui restera à jamais gravé dans nos mémoires. Nîmes rayonne encore plus fort grâce à cette inscription. Chaque jour depuis 20 ans, votre soutien a été le moteur de cette candidature. Merci ! »

Le journaliste Franz-Olivier Giesbert, lui, remercie le Maire pour avoir fait de Nîmes « l’une, si ce n’est la plus belle ville de France ». Le préfet Bonet, enfin, salue cette inscription tant attendue à l’Unesco. « Comme si enfin, pour Nîmes, la réalité se mettait en concordance avec l’évidence », indique le représentant de l’Etat.

Avec la tombée de la nuit, la soirée se poursuit par un show son et lumière de quelques minutes sur le plus bel écran qui soit : les blanches façades en pierre de Lens de la Maison Carrée. Côté ouest (face à Carré d’art), un dispositif de mapping retrace les 2000 ans d’Histoire du temple (avant plus tard de donner à voir les autres grands sites du monde inscrits au Patrimoine mondial). Différentes animations lumineuses tournent ensuite en boucle jusqu’à minuit.

La fête, souhaitée populaire et gaie par la Ville (mission accomplie !), vibre au rythme des deux scènes musicales : l’une dédiée au tango avec la Milonga del Angel et l’autre, devant les terrasses, avec le groupe Sweety pop qui fait danser le public jusqu’à 22 heures passées. Les six bars et restaurants des abords de la Maison Carrée ont sorti les comptoirs extérieurs et servent à boire et à grignoter à tous les Nîmois : un vin d’honneur offert par la municipalité qui donne par endroits à l’événement des airs de « feria du patrimoine ». Alegria !

Soudain, des géants lumineux apparaissent comme de nulle part pour déambuler au milieu de la foule. Ce sont les personnages du spectacle Rêves d’Herbert, par la compagnie des Quidams, déjà aperçue à Nîmes lors des fêtes de fin d’année. Un isntant poétique et suspendu.

Mais la reine de la soirée, c’est elle et rien qu’elle : la Maison Carrée de Nîmes, qui retrouve là la place centrale qui était déjà la sienne dans la ville voilà deux millénaires au temps du Forum romain, aimantant tous les regards au gré de ses changements de teintes. Ce vendredi soir, les Nîmois fêtent leur chère Dame de pierre, certains jusque tard dans la nuit. Heureux à l’idée de la partager désormais davantage encore avec le monde entier.

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