L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

Fraîchement auréolé d’un quatrième titre national en triple saut, l’athlète de l’Entente Nîmes athlétisme (ENA) sera en lice aux Mondiaux d’athlétisme de Budapest, fin août. Avec Paris dans le viseur.

17,22 m. C’est précisément la distance à franchir, le minimum pour décrocher, en triple saut, un billet pour les Jeux olympiques de Paris 2024. Jean-Marc Pontvianne, 28 ans, y croit. « Cette distance, je l’ai dans les jambes et je sais que j’ai même encore mieux, annonce le sociétaire de l’Entente Nîmes athlétisme (ENA). Je m’entraîne tous les jours et je mets tout en oeuvre pour y parvenir. »

Et si c’était dès ce mois d’août, à l’occasion des championnats du monde d’athlétisme qui se dérouleront à Budapest, en Hongrie (du 19 au 27) ? Le Nîmois, très attaché à la ville où il est né, y représentera l’équipe de France ; pour s’y qualifier, il avait battu son record personnel en juin dernier, avec un saut à 17,20 m. Il ne reste plus deux petits centimètres…

« On sent que l’engouement commence à monter… Je n’imagine pas être absent de ce rendez-vous, chez nous, en France »

Jean-marc pontvianne

« Oui, ce serait parfait de réussir les minima pour Paris dès ces Mondiaux, admet Pontvianne. En tout cas, j’y vais avec l’objectif de réaliser la meilleure performance possible. D’abord me qualifier parmi les 12 meilleurs, pour aller en finale, puis parmi les huit meilleurs, pour avoir droit à trois sauts supplémentaires. Là, tout sera possible. Et pourquoi pas même viser une médaille… »

Ce serait une médaille de plus, après celle récemment ajoutée à une armoire à trophées qui commence à bien se garnir. Fin juillet, Jean-Marc Pontvianne a en effet décroché son quatrième titre de champion de France de triple saut après ceux de 2017, 2021 et 2022. Il est aussi médaillé de bronze lors des derniers championnats d’Europe, en 2022 à Munich, son premier podium lors d’un championnat international majeur. « C’est parce qu’on commence à me le dire de plus en plus souvent que je le réalise : oui, ça fait un joli palmarès, constate-t-il. J’espère aussi obtenir un cinquième titre national l’an prochain, l’année des Jeux… »

Il avait déjà participé à des Jeux, à Tokyo, en 2021

Après avoir vécu ceux de Tokyo en 2021, le Nîmois, qui s’entraîne encore régulièrement au stade Marcel-Rouvière avec son coach Sébastien Bouschet, entend bien être encore de la fête, en 2024. « On sent que l’engouement commence à monter. Forcément, en tant qu’athlète, les JO de Paris, j’y pense tous les jours. Je n’imagine pas être absent de ce rendez-vous qui se passera chez nous, en France. »

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