Grégoire sivan
la tête dans les étoiles

Tout commence avec des courts-métrages qu’il réalise dans les rues de Nîmes. C’est là qu’il découvre les joies et les galères des tournages, avec ses amis du collège Jean Rostand, les mêmes qui monteront avec lui un festival 30 ans plus tard : « C’était très formateur : cela m’a permis de comprendre comment on faisait un film de A à Z. Puis au Lycée Daudet, j’ai lancé avec un ami un petit journal de critiques ciné. Surtout pour aller voir des films gratuitement », s’amuse l’intéressé. Passé ensuite par la classe prep’arts du Lycée Saint Stanislas à Nîmes et diplômé de la Fémis à Paris (école nationale supérieure des métiers de l’image et du son), Grégoire se passionne rapidement pour le montage et la réalisation de films d’animation jusqu’à en faire son métier.

Un pied dans le cinéma 

Dans les années 2000, il travaille comme assistant-monteur sur des projets comme Transporteur 2, Danny the dog et Camping et continue en parallèle la réalisation avec des court-métrages d’animation en stop-motion très remarqués : La Méthode Bourchnikov (2004) et Premier Voyage (2007). Ces deux films lui vaudront des diffusions dans de nombreux festivals à l’internationale et deux nominations aux prestigieux Césars : « On peut dire que cela m’a ouvert les portes du monde du cinéma » se rappelle Grégoire. Dans les années 2010, il travaille comme monteur sur les films de Yann Gozlan ou Hugo Gélin. C’est en 2017 qu’il réalise l’un de ses plus grands rêves : collaborer avec Alain Chabat. Ce sera sur le film Santa et Cie. Depuis, le Nîmois est crédité dans les plus grosses productions françaises : récemment, on peut citer la série Lupin avec Omar Sy ou le film Zaï Zaï Zaï Zaï avec Jean-Paul Rouve. Vous pourrez découvrir son travail prochainement sur deux séries biopic : Tapie avec Laurent Laffite, qui sortira en septembre, et Kaiser Karl avec Daniel Brühl, disponible l’année prochaine. Il a également deux projets de films d’animation en développement.