Biodiversité : une semaine pour passer à l’action
La nature s’appauvrit ? Des techniques simples existent pour la préserver et vous faites partie de la solution ! Du 21 au 28 avril, participez à la Semaine de la Biodiversité organisée par la Ville et plusieurs partenaires dans les espaces naturels et lieux culturels nîmois.
Les 24 heures de la biodiversité
Du vendredi 21, 19h, au samedi 22 avril, 19h, partez de jour comme de nuit en groupe accompagné faire l’inventaire de la faune (papillons, oiseaux, chauves-souris…) et de la flore des Terres de Rouvière. Vous rapporterez les données collectées jusqu’au « coin de naturalistes » où vous trouverez matériel et ouvrages pour identifier vos découvertes. Rencontrez des acteurs engagés telles les associations de protection de la nature et d’éducation à l’environnement comme le CPIE du Gard ou le Centre ornithologique du Gard (co-organisateurs de l’événement en partenariat avec la ville), participez aux nombreuses animations, Escape Game, exploration de l’invisible, contes, mur en pierres sèches pédagogique, etc. Le bilan de cet inventaire chrono sera présenté à 18h le 22 avril en présence
des élus.
Un nouveau « Sentier des sens » au Clos de Gaillard
Sentier d’interprétation ludique et pédagogique ponctué de six « stations », ce nouvel équipement invite petits et grands à prendre le temps, à manipuler et à jouer. Inauguré le mercredi 26 avril à 11h, il favorise la découverte autonome de la faune et de la flore de cet espace naturel de garrigue.
Six sorties nature
Chaque jour (ou soirée), du 24 au 28 avril, on vous invite à prendre part en famille à une promenade accompagnée par un animateur biodiversité de la Ville au sein des espaces naturels nîmois : Clos Gaillard, Terres de Rouvière, Bastide, Domaine d’Escattes ou Jardins de la Fontaine, ou à la découverte des plantes sauvages urbaines avec le Muséum d’Histoire Naturelle et la Société d’Etude des Sciences naturelles de Nîmes et du Gard. Sur inscription au 04 66 27 76 37.
La biodiversité fait son cinéma
Du 23 au 28 avril, une ou deux séances sont organisées tous les jours, pour un public jeune, familial ou adulte par le cinéma Le Sémaphore, suivies d’un débat accompagné par des experts (naturalistes, réalisateurs, etc.) : « Animal », « La Vallée des loups », « À vol d’oiseaux », « Une vie de Grand Rhinolophe » (en présence du réalisateur), « Bonjour le monde », « Contes du Printemps », « l’Europe à la reconquête de la biodiversité » ou « La fabrique des pandémies » sont au programme. Une exposition est également à voir sur place.
Des ateliers et des expositions partout
En ville, cela se passe : à la Maison des associations (exposition Biodiver’Cité, l’Odyssée nîmoise en libre accès et l’atelier Fresque de la Biodiversité sur inscription par l’association Nîmes en transition), sur l’Esplanade le 26 avril avec le camion du Science Tour des Petits Débrouillards sur la pollution lumineuse (de 10h à 18h, en compagnie des étudiants en Master « Psychologie sociale et environnementale » de l’université de Nîmes pour un atelier « Photolangage » de 14h à 17h), dans le hall du théâtre Christian Liger (exposition « Sol vivant » et « Gard sauvage » du 5 avril au 4 mai) ou à l’Hôtel de Ville avec une exposition de Yann Arthus-Bertrand du 12 avril au 4 mai.
« L’objectif de cette manifestation portée par la Ville est de sensibiliser un public familial pendant les vacances scolaires pour le faire participer activement, sur le terrain, à la découverte de la biodiversité nîmoise, à la période où elle est le plus visible. Cela s’inscrit dans notre démarche Territoire engagé pour la nature, dans laquelle nous menons de nombreuses actions avec le réseau local d’associations d’éducation à l’environnement. »
Pascale Venturini
Adjointe déléguée à l’Environnement et à la Transition Écologique, aux Énergies Renouvelables et au Chauffage Urbain
_________
NÎMES, « TERRITOIRE ENGAGÉ POUR LA NATURE »
_________
Enjeu essentiel pour l’avenir de l’humanité, la préservation de la biodiversité est un sujet suivi avec attention par la Ville depuis sept ans, date à laquelle elle a commencé à supprimer l’emploi de produits phytosanitaires pour l’entretien de ses espaces verts. Elle a développé une équipe dédiée non seulement à la sensibilisation du grand public (animations scolaires, sorties nature) mais aussi à l’inventaire scientifique de la faune et de la flore et à la mise en place d’actions concrètes telles que la création de zones refuges et la pratique de la fauche tardive. Une technique simple et efficace, qui multiplie jusqu’à jusqu’à 6 la population d’insectes et d’oiseaux sur un territoire. Les agents des espaces verts sont également formés au recensement et à la préservation de la biodiversité.
