L'ACTUALITÉ DE LA VILLE DE NÎMES

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SANSEVERINO sur la scène de Christian Liger 

Figure incontournable de la chanson française drôle et engagée, Sanseverino revient avec un nouvel album « Les deux doigts dans la prise » où il explore d’autres univers musicaux comme le funk et l’afrobeat. Il est à retrouver sur la scène du Théâtre Christian Liger le 11 mars à 19h30. Rencontre.

Est-il important de vous renouveler et vous essayer à d’autres styles musicaux ?

Je pense qu’il est indispensable pour un artiste de se renouveler, s’essayer à de nouvelles choses sans pour autant dénaturer son oeuvre. Ce qui m’intéresse dans la musique, c’est la découverte, et mon public aime le changement.

Cet album reste-t-il pour autant fidèle à votre univers ?

Il a été co-composé avec le bassiste François Puyalto et le batteur Stéphane Huchard. Chacun a donné ses idées pour les arrangements mais mes textes sont le point de repère. On y retrouve mes thèmes de prédilection. Je me suis fixé comme objectif de ne pas tomber dans le piège des stéréotypes musicaux et de prendre les gens à contre-pied avec mes paroles.

Pensez-vous parfois à raccrocher ? 

Je n’ai aucune envie de m’arrêter. Je n’ai certainement plus la même énergie qu’à mes débuts mais j’ai ce besoin d’aller à la rencontre du public et de sentir l’ambiance d’une salle de concert. C’est un 1h30 de pur bonheur chaque soir. Si un jour je suis moins bon à la guitare et que j’ai du mal à chanter, ce sera peut-être le moment.

Vous semble-t-il important en tant qu’artiste d’être le portevoix des minorités ?

Je m’intéresse au quotidien des gens. Je suis fils d’ouvrier et issu d’une famille d’immigrés italiens : pour moi c’était naturel de me mettre du côté de ceux qui rament. Je vais là où ma culture personnelle m’amène. Chaque artiste fait comme bon lui semble, ce n’est pas une obligation de prendre position dans sa musique. J’ai des copains chanteurs qui ne veulent pas aller dans ce sens, je peux les comprendre. Me concernant, cela fait partie de ce que je suis, de mon univers.