le budget en 6 chiffres clés

Les dépenses d’équipement restent élevées, plus qu’en 2022. Nîmes continue à investir davantage que la moyenne des villes de même taille proportionnellement à son nombre d’habitants, favorisant dans le même temps l’économie et l’emploi local. La maîtrise de ses dépenses de fonctionnement permet ce nouveau tour de force budgétaire. Les grands projets : Palais des Congrès, parc Jacques Chirac, Halle des sports, chantiers de rénovation urbaine, école Léo Rousson, restauration des Arènes, pour ne citer qu’eux, constituent les principaux postes de dépense.

Pascal Gourdel,

Adjoint délégué aux Finances, au Personnel et à l’Evaluation des Politiques Publiques.

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Quelles sont les grandes orientations du budget 2023 ?

Le budget primitif tient compte du contexte de crise que les ménages et les collectivités subissent de plein fouet : hausse des prix des matières premières, coût exponentiel de l’énergie… Ces dépenses supplémentaires aiguisent notre sens de la rigueur pour maintenir notre ligne de conduite budgétaire. Le tout sans augmenter le taux des impôts locaux, que nous n’avons pas augmenté depuis 2001. Nous l’avons même baissé en 2018.

Quels en sont les contours ?

Nous maintenons une politique d’investissement forte et ce pour des projets d’avenir comme la rénovation urbaine des quartiers, la création du parc Jacques Chirac, la Halle des Sports ou le Palais des Congrès. Depuis 2001, nous avons toujours travaillé pour désendetter la Ville, nous poursuivons dans ce sens. Nous maintenons un haut niveau de service, avec notamment l’Éducation qui constitue un important poste de dépense. Pour arriver à ces équilibres, nous passons les dépenses de fonctionnement au peigne fin, en réalisant encore davantage d’efforts.